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Le petit biplan qui restera dans l’histoire

Petit pays et pourtant. Si demain l’aviation est envoyée au grenier de l’histoire comme les locomotives à vapeur et des clippers, un seul avion de chez nous a déjà sa place au panthéon : Le Stampe.

 

De son nom de baptême Stampe et Vertongen SV-4, il traverse avec grâce nos cieux depuis plus de 80 ans. On ne compte plus le nombre d’articles et de livres qui ont été consacré à la géniale création de la société anversoise. Pourtant, le sujet semble inépuisable. Pour preuve, je partage avec vous cette photo découverte il y a quelques semaines et qui m’inspire ce billet.

 

Dans la débâcle de mai 1940, quelques SV des écoles de pilotage de l’Aéronautique Militaire Belge sont évacués vers la France. D’abord vers Caen Carpiquet, les avions partent ensuite vers le Maroc ou les aviateurs belges espèrent bien réouvrir les écoles le plus rapidement possible. L’armistice de 22 juin 1940 mettra fin à ces espoirs. Parmi les avions belges stockés à La Sénia quelques 20 SV-4 au milieu d’autres appareils démodés et inutilisables.

 

Après le débarquement en Afrique du Nord, un accord sera signé entre le gouvernement belge de Londres et le gouvernement provisoire français qui rachètera pour une somme symbolique ces avions y compris et surtout les SV-4.

 

L’armée de l’Air qui a d’énormes besoins en pilotes, nouveaux et pilotes à entraîner fait feu de tout bois. La photo, provenant du NARA, représente un SV-4 sur un terrain d’Afrique du Nord avec à l’arrière-plan des NAA-57, autres rescapés de la débâcle de mai 40. La légende de la photo mentionne qu’il s’agit bien d’un SV-4 de construction belge utilisé pour rafraîchir les compétences en voltige des pilotes de chasse français privés de pilotage pendant les années d’armistice. Le photographe a apporté deux remarques au dos de la photo : Ce SV était équipé de harnais spécifiques pour la voltige, notamment le vol sur le dos. La planche de bord était un mélange d’instruments d’origine suisse et allemande (assez typique des avions de l’Aéronautique Militaire belge avant-guerre). Fort intéressante la bande de couleur claire sur le fuselage qui ressemble furieusement à une des identifications des avions de Vichy. La photo a été publiée dans l’excellent article « Aviateurs belges en Algérie » que vous pouvez trouver à l’adresse https://bibliotheque-aviation.com/wp-content/uploads/2021/11/380-Aviateurs-belges-en-Algerie.pdf

 

On connaissait déjà le SV-4 utilisé par Divoy et Donnet pour s’évader de Belgique et qui par la suite a reçu des cocardes de la RAF. Voici un autre exemple des surprises que nous réserve le petit biplan né à Antwerpen. Et oui, c’est sans doute le seul avion construit en Belgique à avoir joué un rôle pendant la Seconde Guerre mondiale et dans la fonction pour laquelle il avait été conçu. Je suis certain qu’il nous en réserve encore d’autres. Et je ne parle pas des bonnes surprises lorsqu’on se rend au bord des pistes ou qu’on lève le nez en l’air pour observer un pilote qui nous montre un Stampe dans son activité naturelle : la voltige.

 

Si vous voulez voir du Stampe, rien ne vaut une visite sur son lieu de naissance au Stampe Museum (https://www.stampe.be/) ou de combiner votre visite avec le flyin traditionnel (https://www.stampe.be/fr/piloten-info)

 

aviation.brussels (https://aviation.brussels/) vous offre aussi de quoi célébrer notre immortel biplan https://aviation.brussels/search?q=Stampe

 

Longue vie au SV.4 mais il est déjà éternel

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