VOX - SPÉCIAL FORCE AÉRIENNE
Prix régulier 25,00 € TTC 6%
Caractéristiques
Finitions | Agrafé |
État | Occasion très bon état |
Année d'édition | 1996 |
Collection / Série | VOX MAGAZINE |
Editeur | SID (Service de l'Information de la Défense nationale) |
Description
Cette année, la Force aérienne célèbre son cinquantième anniversaire, un jubilé d'or qui ne passera certes pas inaperçu. À juste titre d'ailleurs, car depuis un demi-siècle déjà, la Force aérienne prouve de manière concluante l'importance du rôle qu'elle joue aux côtés des alliés dans le maintien de la paix et de la liberté.
Lors de sa création, la Force aérienne trouve peu de grâce aux yeux de ses détracteurs, qui ne lui prédisent guère un avenir des plus roses. Malgré les leçons tirées de la Seconde Guerre mondiale, le besoin et les raisons d'exister d'une Force aérienne sont mis en doute par certains. Cependant, la toute première grande victoire alliée, décisive pour la suite de la guerre, a été remportée dans les airs lors de la Bataille d'Angleterre. Il apparaît clairement que la sauvegarde de l'intégrité de notre espace aérien est d'une importance capitale.
Il en coûte alors des trésors de conviction aux pionniers de notre Force aérienne. Ils déploient d'énormes efforts afin de convaincre le monde politique de la nécessité d'une défense aérienne solide, aux mains de spécialistes opérant au sein d'une force indépendante.
Après quelques années difficiles, la situation internationale prêche en notre faveur, conséquence directe de la Guerre Froide née de la scission brutale des blocs de l'Est et de l'Ouest. Celle-ci, au même titre coréenne, entraîne l'expansion des années cinquante. Les escadrilles se que la crise multiplient comme des petits pains. En 1956-57, l'inventaire de la Force aérienne compte plus de six cents avions de combat!
Le temps de la raison et de la réflexion ne se fait pas attendre, et la décennie suivante voit la Force aérienne plongée dans de sérieuses restructurations. Celles-ci restent de mise pendant près de trente ans... L'éclatement du bloc de l'Est, fin des années quatre-vingts, ne reste pas non plus sans suites... Depuis lors, la Force aérienne a été soumise à trois plans de restructuration drastiques, dont le premier s'achève à peine. Dès 1998, nous disposerons d'une Force aérienne réduite, certes, mais toujours aussi efficace. Sa tâche au sein de l'Alliance s'accomplira tout aussi parfaitement qu'au cours des cinquante dernières années.
Dans ce numéro spécial de VOX, nous souhaitons rendre hommage à tous ceux qui ont laissé leur vie dans l'accomplissement de leur devoir. Hommage également à ceux qui ont participé au long cheminement de la Force aérienne, ainsi qu'à ceux dont l'enthousiasme et l'investissement en assureront l'avenir. Ce cinquantième anniversaire ne marque pas la fin d'une époque, il symbolise le renouveau!
Vanhecke Guido
Lieutenant général Aviateur
Aide de Camp du Roi
Chef d'État-Major de la Force aérienne
À PROPOS DE VOX MAGAZINE
Vox ou Vox magazine est un magazine militaire édité par l'armée belge depuis 1973.
VOX a commencé sous la forme d'un hebdomadaire en 1973. C'était un petit magazine d'information destiné aussi bien au grand public qu’à informer les militaires belges sur les activités de leurs collègues des autres unités. Il existait en version néerlandaise et française. Il est resté en noir et blanc pendant une bonne quinzaine d'années avant d'être publié en couleurs. À la fin des années 1990, il sortait en quarante éditions par an. Il continuait à décrire les actualités de la Défense, mais de temps en temps, le contenu habituel cédait la place à un numéro spécial entièrement consacre à un sujet précis, comme l'environnement, la Marine, la première guerre mondiale, l'Otan. Un exemplaire spécial était aussi publié chaque année pour la fête du 21 juillet.
À l'origine, les rédacteurs étaient généralement des appelés du contingent ayant suivi une formation de journaliste avant de faire leur service militaire. Les photographes étaient des militaires de métier, mais dont la plupart avaient suivi une formation professionnelle de photographe dans le civil. Avec la suspension du service militaire, en 1995, la source de journalistes appelés s'est tarie. La rédaction a alors fait appel à des officiers ayant la plume facile pour leur succéder. La nouvelle équipe avait sans doute de moins bonnes connaissances purement journalistiques que ses prédécesseurs, mais cet inconvénient était largement compensé par une meilleure connaissance du milieu militaire.
(Source : wikipedia.org)