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L'ETRANGE DISPARITION du sergent STAHL

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Illustré avec une poignée de photographies, ce livre raconte la disparition d'un aviateur français, en 1922, au Tafilalet ( sud - est du Maroc ).

Caractéristiques

Format 19 x 14 x 2 cm
Nbr. de pages 284
Finition Reliure collée
Particularités Jaquette
Année d’édition 1969
Langue Français
État du livre Très bon état
Auteur Marcel Verrier
Éditeur ÉDITIONS FRANCE - EMPIRE

Description


Alors que le souvenir et la marque de Lyautey l'Africain donnaient au Maroc l'éminent caractère de son évaluation, il ne faisait pas bon franchir le trente et unième parallèle, sous le soleil marocain, qu'illustra une chanson de 1925.
Sous les séquelles de la guerre du Rif, le Sahara représentait alors deux mille cinq cents kilomètres d'une zone hostile s'étendant jusqu'au Niger, en volant du Nord. Aviateur de ces temps héroïques, MARCEL VERRIER a médité, un soir de 1928, dans Bou Denib, oasis de la vallée de l'oued Ghir, devant une inscription singulière :
1922 - SERGENT STAHL, disparu au Tafilalet.
Les Affaires Indigènes, service spécialisé, récupéraient les dépouilles, mutilées pour la plupart, des disparus - aux noms alignés, dans les salles d'honneur militaires pareilles à celle d'un Atlantide à la Pierre Benoît, mais exactes et conformes à la vérité du combat en plein ciel.
Du sergent Stahl, aucune trace, aucun signe, aucun repère, aucune issue terrestre. L'homme s'évanouit pourtant, un jour de campagne, entre Assaka et Bou Denib.
L'ETRANGE DISPARITION DU SERGENT STAHL ne fournit ni une explication ni un itinéraire ressuscité : c'est une envoûtante et précisément inexplicable marche, sable aux yeux, esprit en fièvre, à la découverte d'une réalisation Machiavélique - hors le temps et hors la loi.

Marcel Verrier ( 10 mars 1907 - 24 juin 1986 ) voit le jour à Belfort ( Territoire de Belfort, France ). Il entre en service, en 1925, après avoir été admis à l'École de Pilotage Blériot à Buc ( Yvelines ). Il effectue ensuite son stage de transformation sur Nieuport 29.
Marcel Verrier obtient son brevet de pilote, le 24 septembre 1926. Il débute sa carrière, à Lyon ( Auvergne - Rhône - Alpes ), dans l'escadrille des Sioux, sous les ordres du Capitaine Battesti ( un As de la Grande Guerre ). Il est nommé sergent, le 16 août 1926, et prend part à la campagne du Tafilalet, au Maroc ( 1928 - 1929 ). Marcel Verrier est nommé Adjudant, le 1 janvier 1934, et Adjudant - Chef, le 1 avril 1937.
Affecté comme instructeur à l'École de l'Air de Villacoublay ( Yvelines ), il s'y trouve lors de l'offensive allemande du 10 mai 1940. Il participe à la Campagne de France avec son Groupe de Chasse II / 5 ’ Lafayette ’. Le 25 mai 1940, au cours d'une mission de protection du terrain de Tours ( Indre - et - Loire ), il est descendu par un Messerschmitt Bf 110 au - dessus de Saint - Pierre - des - Corps ( Indre - et - Loire ). Grièvement blessé aux pieds par des éclats d'obus, il est soigné à l'hôpital de La Réole ( Gironde ) où il est opéré, évitant de justesse l'amputation. En octobre, il est transféré à l'hôpital Purpan de Toulouse ( Haute - Garonne ), qu'il quitte le 20 décembre avec un pied gauche toujours non guéri. Le jour de Noël 1940, il embarque, à Marseille ( Bouches - du - Rhône ), à bord du S.S. Sidi - Brahim à destination d'Oran ( Algérie ), puis rejoint Casablanca ( Maroc ) pour un mois de convalescence.
Après avoir retrouvé le GC II / 5, il est affecté comme pilote à la commission d'armistice Italienne sur Curtiss P - 36. Basé à Casablanca, il participe aux combats du 8 novembre 1942 contre les troupes anglo - américaines. Par la suite, son unité est transférée à Sidi - Rahal, Kasba - Tadla, puis Fès et retour à Casablanca. Nouvellement équipé de P - 40 Warhawk, le ’ La Fayette ’ est transféré en Tunisie, à Thélepte, le 11 janvier 1943, sous les ordres du Commandant Rozanoff. Le 25 février 1943, suite au capotage de son appareil à l'atterrissage sur le terrain de fortune à Mac Mahon, il est victime d'une contusion vertébrale.
En juillet 1943, il est muté au GC I / 3 ’ Corse ’ ( équipé de Spitfires ) et rejoint le terrain de Campo del Oro, près d'Ajaccio. Il est nommé Lieutenant, le 9 septembre 1943 et le 30 septembre, il abat en collaboration un Messerschmitt 323 avant d'être obligé d'évacuer son appareil, endommagé par les Messerschmitt Bf 109 de l'escorte. Il tombe en mer à une dizaine de kilomètres au large de Bastia. Recueilli par une vedette de la Kriegsmarine, il est fait prisonnier et transféré à Bastia.
À l'occasion de son transfert par deux SS en side - car, il parvient à s'échapper, trouve refuge dans une maison inhabitée, puis est recueilli par une famille de patriotes dans les environs de Bastia. Il reste porté disparu pendant 5 jours. Après de nombreuses pérégrinations, il parvient à rejoindre son unité à Campo del Oro. Après 120 missions de guerre, il est affecté à la formation des pilotes de chasse à l'École de Marrakech ( Maroc ) qui déménage, en janvier 1944, pour s'installer à Meknès. Au bout de 6 mois d'école, Marcel Verrier demande, à plusieurs reprises, à retourner sur le front.
Fin 1944, il se porte volontaire pour le ’ Normandie - Niemen ’. Il fait ainsi partie du dernier groupe de pilotes à rejoindre le ’ Normandie ’ à Eylau ( aujourd'hui Bagrationovsk, Kaliningrad ), le 25 avril 1945. Le Capitaine Verrier rentre, au Bourget, aux commandes de son Yak 3, le 20 juin 1945.
Nommé commandant en 1951, puis lieutenant - colonel en 1960, Marcel Verrier referme alors son carnet de vol après plus de 5000 heures passées dans les airs, dont 626 en temps de guerre pour 466 missions.
Il décèdera le 24 juin 1986 après une vie bien remplie.
( source : Ciel de Gloire )
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