L'ESCADRILLE DU CALAO
Prix régulier 35,00 € TTC 6%
Caractéristiques
Format | 14 x 19 x 2 cm |
Nbr. de pages | 255 |
Finition | Broché |
Particularités | planches photos hors texte en B/W |
Année d’édition | 1976 |
Langue | Français |
Auteur | Raymond Barthélemy (Général) |
Éditeur | ÉDITIONS FRANCE - EMPIRE |
Description
Préface du général François MAURIN ancien chef d'état-major des Armées.
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En 1933, la Marine créait une escadrille d'hydravions à Cat Lai qui adopta comme insigne un calao, cet oiseau du Cambodge au vol rapide. L'escadrille du calao passa à l'armée de l'Air et son premier chef fut le capitaine Gaudillère (celui-là même de la « nuit sur le Mékong » en compagnie de Saint-Exupéry) auquel succéderont Tuffal, Dechaux et Michel pour nous amener en 1945.
L'escadrille fut alors scindée en deux détachements commandés par Vouzellad et Estienne. De ce dernier, qui devait donner son nom à la promotion 1959-1961 de l'École de l'Air, on retiendra la conduite héroïque au mamelon des deux arbres en 1945, contre les Japonais. Notons au passage que le mamelon s'appelle depuis « mamelon des aviateurs »...Le général Barthélémy a appartenu à l'escadrille du calao ; il était donc tout désigné pour en écrire l'histoire, ce qu'il fit avec bonheur, en se souvenant du temps du lieutenant pilote Barthélémy qui pilotait des hydravions.
Le livre à obtenu le prix Raymond-Poincaré.
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Résumé 4ème de couverture
L'armée de l'Air n'a mis en œuvre que deux unités équipées d'hydravions : l'une d'elles était L'ESCADRILLE DU CALAO, créée par la Marine en 1930, cédée aux aviateurs en 1933, et qui devait avoir une fin tragique en mars 1945, au moment du coup de force japonais contre l'Indochine. Le général BARTHELEMY, qui totalise plus de huit cents heures de vol sur hydravion, toutes effectuées lorsqu'il était lieutenant pilote à L'ESCADRILLE DU CALAO, était parfaitement qualifié pour retracer l'histoire de cette unité, si différente de toutes les autres unités de l'armée de l'Air, tant par son équipement que par les missions qui lui étaient confiées. Il a su, d'autre part, utiliser au mieux les vivants témoignages recueillis auprès de ceux qui, aviateurs ou marins, ont participé à la vie de l'escadrille et de la base de Cat Laï, jusqu'à la fin de la guerre d'Indochine, témoignages qui éclairent parfois d'un jour nouveau une époque sur laquelle beaucoup d'erreurs de jugement ont été commises.