Les hydravions de la Luftwaffe Vol.3

Présentation de l'éditeur

Ce volume 3 de la série consacrée aux hydravions ayant servi dans la Luftwaffe comprend une très importante partie sur le Dornier Do 24 et sa carrière, non seulement dans la Luftwaffe mais aussi dans l'aviation navale des Pays-Bas, de la France et des aviations australienne, suédoise et espagnole. Plusieurs autres chapitres sont consacrés à quelques appareils moins connus ainsi qu'à l'utilisation par la Luftwaffe d'hydravions capturés au cours des diverses campagnes allemandes. Riche de plus de 850 photos et documents, auxquels s'ajoutent une cinquantaine de profils couleurs, ce livre de presque 500 pages est un «must» pour tous nos lecteurs !

Chronique de Philippe Ballarini (aerostories) 

Il n’échappera pas aux amateurs d’hydravions que les deux premiers volumes consacrés aux hydravions de la Luftwaffe* avaient oublié la "star" : le Dornier Do 24,  l’un des hydravions à coque à la ligne la plus élégante du monde. 

Nulle omission : l’éditeur Lela nous le réservait pour la bonne bouche. Ce troisième volume, s’il ne lui est pas intégralement dédié, lui consacre près de la moitié de ses pages (212 sur 414).

L’autre moitié de l’ouvrage est consacrée à d’autres  appareils dont la carrière fut plus discrète. Le petit monomoteur à  flotteurs Arado Ar 199, dont une vingtaine furent construits en France, précède le mastodonte hexamoteur Blohm & Voss BV 238 , énorme hydravion construit à un unique exemplaire. C’est au tour d’un monomoteur biplan à flotteurs, le Heinkel He 42, utilisé essentiellement en école de pilotage, avant que n’arrive une "Tante Ju" particulière, le Junkers Ju 52/3m équipé de flotteurs. Suit un autre Junkers "marinisé", le Ju W34 auquel furent assignées des missions variées.  Ce troisième volume se clôt avec les Beuteflügel, ces appareils pris à l’ennemi, où se côtoient Fokker T.VIII néerlandais, Breguet Bizerte français, Cant Z.506 italien et Høver M.F.11 norvégien.

En ce qui concerne la "grosse pièce" que constitue le Dornier Do 24, il est bon de rappeler que la plupart des exemplaires furent construits aux Pays-Bas, et que c’est donc dans ce pays que se déroule la plus grande partie de l’étude. De la même manière, ce n’est pas seulement la carrière opérationnelle au sein de la Luftwaffe qui est étudiée, mais aussi celle accomplie pour le compte du Marine Luchtvaartdienst (Aéronautique navale néerlandaise) et, de manière plus anecdotique, celle des Do-24 construits en France qui dotèrent l’Aéronautique navale française, ainsi que celle des douze appareils cédés par le IIIe Reich à l’Espagne de Franco.

Bien entendu, ce troisième tome, si ce n’était la prééminence du Do 24, est tout à fait dans la même veine que les deux volumes précédents*. Nous ne reviendrons pas sur les qualités propres à la collection Profils Avions, tant quant à son contenu qu’à sa facture. On notera que les profils en couleur du Do 24 sont signés Thierry Dekker, tandis que tous les autres portent la patte de Pierre-André Tilley. Cette série de trois ouvrages se termine donc avec un brillant bouquet final.