LES AVENTURES DU CIEL
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Avant-propos (1973)
Entre le 9 octobre 1890 où Clément Ader traça le premier sentier céleste d'une cinquantaine de mètres près du château d' Armainvilliers, en Seine-et-Marne, et aujourd'hui que les routes aériennes encerclant notre terre sont innombrables, il s'est écoulé huit décennies, le temps, en somme, d'une longue vie humaine. Ces quatre-vingts ans de tâtonnements, de persévérance, de recherches, de luttes contre la pesanteur, les éléments naturels ou le scepticisme humain, de sacrifices individuels et collectifs seront la trame de cet ouvrage.
Entre le 9 octobre 1890 où Clément Ader traça le premier sentier céleste d'une cinquantaine de mètres près du château d' Armainvilliers, en Seine-et-Marne, et aujourd'hui que les routes aériennes encerclant notre terre sont innombrables, il s'est écoulé huit décennies, le temps, en somme, d'une longue vie humaine. Ces quatre-vingts ans de tâtonnements, de persévérance, de recherches, de luttes contre la pesanteur, les éléments naturels ou le scepticisme humain, de sacrifices individuels et collectifs seront la trame de cet ouvrage.
Caractéristiques
Format | 15,5 x 22,2 x 3 |
Nbr. de pages | 327 |
Finition | Cartonné. Jaquette manquante. |
Année d’édition | 1973 |
Langue | Français |
Auteur | Marina Grey |
Collection / Série | L’ Aventure vécue – SUR TERRE, EN MER, DANS LES AIRS |
Editeur | SCF |
Description
En 1896, six ans après l'exploit d'Ader, Santos Dumont, dandy héroïque, sautait pieds joints dans l'épopée par un bond de sept mètres sur son «14 bis ». Encore trois années : Louis Blériot passe sa vieille vareuse et la Manche. Il est temps de rassembler toutes les machines volantes sous un méme vocable : Avion Eole ? trop antique, aéromobile ? trop moderne, aéroplaneuse ? trop équivoque. Perdant sa majuscule, l'avion d'Ader s'élève jusqu'au dictionnaire de l'Académie. En 1973, à l'heure de l'airbus et des avions apparemment sans mystère, le monde de l'air demeure mal connu. L'auteur, au cours d'une année de navigation sentimentale à travers les continents et les bibliothèques a retrouvé les hôtesses noires aux voix troublantes comme les flibustiers blancs aux problèmes sans nombre.
Avant-propos
Entre le 9 octobre 1890 où Clément Ader traça le premier sentier céleste d'une cinquantaine de mètres près du château d' Armainvilliers, en Seine-et-Marne, et aujourd'hui que les routes aériennes encerclant notre terre sont innombrables, il s'est écoulé huit décennies, le temps, en somme, d'une longue vie humaine. Ces quatre-vingts ans de tâtonnements, de persévérance, de recherches, de luttes contre la pesanteur, les éléments naturels ou le scepticisme humain, de sacrifices individuels et collectifs seront la trame de cet ouvrage. Que les héros de l'aventure soient célèbres ou tombés dans l'oubli, qu'ils aient porté le panama ou la casquette en dirigeant leurs « cages à poules » avec un volant d'automobile, ou qu'ils aient revêtu un bonnet de cuir pour se mesurer aux océans, ils ont eu en commun la foi qui a permis de mettre à la portée de tous le vieux rêve des hommes : voler. D'autres inventeurs, d'autres « aéronautes » ont gonflé des ballons, imaginé des dirigeables, conçu des hélicoptères, expérimenté les planeurs. Ceux-là ont droit à des évocations spéciales. Ils ne croiseront notre route que parce que les routes — fussent-elles célestes se croisent parfois. Notre propos reste l'avion. Dans les années 1910, le journal l'Auto — il n'existait pas encore de magazine spécialisé dans l'aviation — mène l'enquête : Comment nommer les appareils volants ? Des académiciens répondent. René Bazin propose : Aéroplaneuse ; Gabriel Hanotaux Aéromobile ; Jules Claretie : Aéronef ; Paul Deschanel : Aéroplane. Finalement, ce fut ...
Entre le 9 octobre 1890 où Clément Ader traça le premier sentier céleste d'une cinquantaine de mètres près du château d' Armainvilliers, en Seine-et-Marne, et aujourd'hui que les routes aériennes encerclant notre terre sont innombrables, il s'est écoulé huit décennies, le temps, en somme, d'une longue vie humaine. Ces quatre-vingts ans de tâtonnements, de persévérance, de recherches, de luttes contre la pesanteur, les éléments naturels ou le scepticisme humain, de sacrifices individuels et collectifs seront la trame de cet ouvrage. Que les héros de l'aventure soient célèbres ou tombés dans l'oubli, qu'ils aient porté le panama ou la casquette en dirigeant leurs « cages à poules » avec un volant d'automobile, ou qu'ils aient revêtu un bonnet de cuir pour se mesurer aux océans, ils ont eu en commun la foi qui a permis de mettre à la portée de tous le vieux rêve des hommes : voler. D'autres inventeurs, d'autres « aéronautes » ont gonflé des ballons, imaginé des dirigeables, conçu des hélicoptères, expérimenté les planeurs. Ceux-là ont droit à des évocations spéciales. Ils ne croiseront notre route que parce que les routes — fussent-elles célestes se croisent parfois. Notre propos reste l'avion. Dans les années 1910, le journal l'Auto — il n'existait pas encore de magazine spécialisé dans l'aviation — mène l'enquête : Comment nommer les appareils volants ? Des académiciens répondent. René Bazin propose : Aéroplaneuse ; Gabriel Hanotaux Aéromobile ; Jules Claretie : Aéronef ; Paul Deschanel : Aéroplane. Finalement, ce fut ...