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Le Petit Journal : SUPPLÉMENT ILLUSTRÉ ( N° 1.102 )

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Ceci est un sublime exemplaire du Petit Journal supplément illustré ( N° 1.102 ), daté du dimanche 31 décembre 1911.

Caractéristiques

Format 46 x 32 cm
Nbr. de pages 7
Particularités Deux dernières pages non séparées
Année d’édition 1911
Langue Français
Etat du livre Bon état
Auteur Collectif d’auteurs

Journal d'aviation
Un petit bout d'Histoire…
Le Petit Journal est un quotidien parisien républicain et conservateur, fondé par Moïse Polydore Millaud ( 1813 - 1871 ), qui a paru de 1863 à 1944. Issu d'une famille juive de Bordeaux, il a débuté dans les affaires et les affaires de presse dès la monarchie de Juillet ( 1830 - 1848 ) avec des publications financières ou judiciaires. Il confie la direction et la gestion du Petit Journal à son neveu Alphonse ( né le 11 juin 1829 à Mouriès ), fils de son frère Joseph. Le Petit Journal attire de nombreux lecteurs car le passage de l'impression ’ à la feuille ’ à l'impression en rotative lui permet d'être bon marché : il ne coûte que 5 centimes au lieu de 15 centimes pour les journaux ordinaires. Il a un format commode ( 43 × 30 cm ), plus petit que ses concurrents ( d'où son nom ), est accessible à tous ( pas d'abonnement ) et propose, à côté de l'information nationale et internationale, un contenu distrayant comprenant fait divers, feuilletons, horoscopes et chroniques.
Le Petit Journal se déclarant apolitique - même si ce n'est pas tout à fait le cas - il est dispensé du timbre. Il s'agit, en outre, d'un journal du soir, vendu par des crieurs à la sortie des usines et des ateliers. Il est l'emblème d'une nouvelle forme de journalisme qui se développe, celle de la petite presse. Le premier numéro sort le 1er février 1863 et, dès octobre, dépasse, avec 83.000 exemplaires, le plus fort tirage des journaux ’ sérieux ’ ( comme Le Siècle, qui tire à 50.000 exemplaires ). Deux ans plus tard, à lui seul, le tirage du Petit Journal, avec 259.000 exemplaires, est supérieur à celui de l'ensemble de la presse parisienne.
En 1870, il atteint 340.000 exemplaires, soit le double du tirage de la presse parisienne. En février 1864, la famille Millaud lance Le Journal illustré ( publication dominicale ), vendu 10 centimes, qui, en 1890, se trouve concurrencé par le supplément illustré du Petit Journal. Les Millaud se retrouvent, ensuite, face à des difficultés financières et revendent leur groupe, en 1873, à Émile de Girardin ( lequel est associé à Hippolyte Marinoni, Eugène Gibiat et Charles Jenty ). En 1882, Marinoni prend le contrôle du journal, succédant à Girardin.
Dès 1884, le 15 juin, paraît le Supplément illustré hebdomadaire - d'abord sous - titré Supplément du dimanche puis Supplément littéraire - du journal, pour lequel une innovation est apportée : l'illustration couleur. Ce supplément est finalement nommé Le Petit Journal supplément illustré. Le tirage du Supplément atteint un million d'exemplaires en 1895. Malgré quelques crises, l'audience du journal ne cesse d'augmenter, et aucun de ses concurrents ne peut mettre sa suprématie en cause ; son tirage atteint 500.000 exemplaires en 1878, 1 million en 1890 et certainement autour de deux millions en 1895 ( date à laquelle il devient le journal avec le plus haut tirage au monde ). Le Petit Journal est alors l'un des trois principaux journaux français. Ce journal de presse populaire expédie 80 % de son tirage en province.
Après 1900, les tirages commencent à stagner, puis à décroître. Durant l'affaire Dreyfus, Ernest Judet ( 1851 - 1943 ) place Le Petit Journal dans le parti antidreyfusard et le rallie à la cause nationaliste. En 1914, Le Petit Journal ne tire plus qu'à 850.000 exemplaires, et son tirage baisse jusqu'à 400.000 en 1919. Après la guerre, une bonne partie de ses lecteurs, déconcertés ou choqués par l'engagement du journal dans le parti antidreyfusard, sont alors passés à la lecture d'un concurrent qui franchit la barre des deux millions d'exemplaires et devient le roi de la petite presse : Le Petit Parisien.
Le déclin s'accentua dans l'entre - deux - guerres. En 1937, il ne tirait plus qu'à 150.000 exemplaires, quand il devint, le 14 juillet, l'organe du Parti social français ( P.S.F. ) du colonel François de La Rocque ( 1885 - 1946 ). Malheureusement, son audience ne s'en trouva pas améliorée. Replié à Clermont - Ferrand en juin 1940, Le Petit Journal y vécut, médiocrement, jusqu'au mois d'août 1944 où il disparaît complètement.
Jugés, en 1948, par la Cour de justice de la Seine, pour avoir continué à paraître sous l'Occupation et sous l'accusation d'intelligence avec l'ennemi, François de La Rocque ( président, jugé par contumace ) et André Portier ( vice - président du conseil d'administration ) seront, finalement, acquittés.
Ce magnifique exemplaire, presque intacte, du Petit Journal supplément illustré est daté du dimanche 31 décembre 1911. Voici, dans son intégralité, le texte explicatif concernant la gravure en couverture :
AU SALON D'AVIATION
La foule devant l'aéroplane du ’ Petit Journal ’
Ce n'est pas aux lecteurs du Petit Journal qu'il faut rappeler le magnifique exploit, accompli en septembre dernier, par notre collaborateur René Lebaut et le sapeur Brégi.
Débarqués à Casablanca, sur la côte atlantique du Maroc, ils montèrent le merveilleux aéroplane construit par l'ingénieur Bréguet et prirent leur vol vers Fez. Ils suivirent d'abord la côte jusqu'à Rabat, puis, de ce point, ils s'élancèrent hardiment au - dessus de ce pays encore à demi - hostile. En route, ils essuyèrent des coups de feu tirés par les Marocains. Au - dessus de Méquinès, ils faillirent, par suite du manque de carburant, tomber de 1.500 mètres d'altitude. Ils parvinrent enfin dans la capitale du Moulay Hafid et furent salués par la colonie européenne, enthousiasmée de l'audace des deux hardis pilotes.
C'était la première fois qu'un aéroplane volait au - dessus de ce pays qui, demain, sera français. Après avoir été à la peine, il est bien juste que ce splendide appareil soit à l'honneur et la foule se presse, au salon de l'aviation, pour l'admirer.
( sources : Wikipédia, Le Petit Journal supplément illustré N° 1.102 )
À PROPOS DE CET AUTEUR
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