LE HAINAUT SOUS LES BOMBES
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Caractéristiques
Finitions | Agrafé |
État | Occasion très bon état |
Nb. de pages | 34 |
Année d'édition | 1985 |
Langue | Français |
Aviation Belge | Oui |
Format | 21 x 20 x 0.5 cm |
Auteur | Ghislain Lhoir |
Editeur | Fédération du tourisme du Hainaut |
Introduction
Mars, avril, mai 1944... La province de Hainaut vivait son dernier printemps sous les bombes. Objectifs des oiseaux de mort en mai 1940: les champs d'aviation de Bauffe et de Gosselies, les gares de formation de la S.N.C.B., les importants nœuds de communications routière et fluviale. Objectifs en mars, avril, mai 1944 : les mêmes plus quelques usines d'intérêt stratégique.
Ces objectifs étant presque tous situés au cœur de grands centres urbains, les dégâts furent considérables, et le nombre de tués et blessés graves, élevé.
Des villes comme Tournai, Saint-Ghislain, La Louvière, Charleroi, Mons et de nombreuses localités environnantes porteront, longtemps encore après la libération, les stigmates d'une tragédie humaine qui avait fait 40 millions de morts de par le monde.
Le Hainaut sous les bombes... Le 10 mai 1940 et pour la toute première fois dans son histoire, le ciel crache la mitraille et le feu. Le peuple hennuyer a déjà un avant-goût de ce qui l'attend quatre années plus tard. En effet, en mai 1940, les traces des combats en Hainaut, exception faite pour la ville de Tournai, sont moins évidentes qu'en 1944 lors de la préparation du débarquement du 6 juin. L'envahisseur avait alors une connaissance précise de sa puissance de feu. Il savait qu'il ne ferait qu'une bouchée de la Belgique. Après avoir cloué au sol, par surprise, l'aviation belge de chasse, il ne poursuivait qu'un but : freiner, retarder au maximum la montée au front des secours français et anglais.
Le 10 mai 1940, les canons belges, qui étaient pointés vers la France (neutralité obligeait), sur la rive nord du canal de Mons à Condé, depuis septembre 1939, avaient brusquement viré de cap. Un rapide éclusage avait été opéré, dès les premières heures de la matinée, à chacun des points frontières assurant les communications entre la France et la Belgique. Et les Hennuyers avaient vu dégouliner, sur leurs grands axes routiers, en provenance de Lille, Valenciennes et Maubeuge les troupes françaises et anglaises volant au secours de l'armée belge, qui opposait à l'est une farouche résistance à l'envahisseur.