Le Guynemer de la dernière guerre – MARIN LA MESLEE
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Caractéristiques
Finitions | Broché collé |
Particularités | Jaquette |
État | Occasion état bon |
Nb. de pages | 200 |
Année d'édition | 1952 |
Langue | Français |
Format | 21 x 29.7 cm |
Auteur | Mohrt Michel |
Editeur | Horay |
Description
Dans les premiers jours de février 1945, au-dessus d'une Alsace reconquise, l'avion du Commandant Marin la Meslée était abattu par un obus de la D.C.A. ennemie. L'un des héros les plus prestigieux de la guerre l'a aux vingt victoires, disparaissait, à trente-deux ans, quelques jours avant la libération complète du sol.
C'est la vie brève et exemplaire de Marin la Meslée, que Michel Mohrt raconte dans ce livre. N'ayant pas connu son modèle, il a dû se livrer à une enquête auprès des parents et des anciens compagnons d'armes du héros.
Nous voyons Marin la Meslée dans sa famille à Lille : jeune apprenti pilote chez Morane; élève à l'école militaire d'Istres, puis à celle d'Avord, où il conquiert ses galons d'officier de réserve. Passé dans l'active, Marin franchit tous les échelons de la hiérarchie et établit sa réputation de pilote de chasse.
Autour de la figure centrale de Marin la Meslée, c'est l'aviation de chasse dans la campagne de 1939-40, que l'auteur fait revivre. Chemin faisant, il trace des portraits des officiers qui l'ont commandé ou des pilotes qu'il a eu sous ses ordres : le Général Martin; le Colonel Accart; le Colonel de Fouquières... Il analyse les conditions du combat ; raconte quelques-unes des plus belles victoires du héros.
Après la défaite, Marin la Meslée est replié en Afrique du Nord. Le débarquement américain va permettre à la chasse française de reprendre le combat. A la tête du célèbre groupe 1/5, avec lequel il a fait toute la guerre, Marin est chargé de la surveillance des côtes oranaises et de la protection des convois d'Alsace, le sacrifice. Puis c'est le retour en France, tant attendu : la campagne.
La figure légendaire de Marin la Meslée revit dans ces pages. À dessein, l'auteur s'est employé à ne pas hausser le ton, à éviter toute emphase; le visage du héros n'en paraît que plus humain et plus fraternel. C'est le visage d'un homme qui avait fait le sacrifice de sa vie à un idéal, et qui demeure l'exemple des plus hautes vertus militaires : un visage devant lequel on se sent fier d'être un homme.