Le guidage des fusées
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Caractéristiques
Finitions | Vernis offset ( mat, brillant ou repéré ) , vernis U.V. ou plastification, Broché collé |
Particularité | Notes manuscrites |
État | Occasion, bon état |
Nb. de pages | 144 |
Année d'édition | 1963 |
Langue(s) | Français |
Collection / Série | Le Bilan de la Science |
Format | 12 x 21 x 2 cm |
Auteur | Noël Mignot |
Editeur | FAYARD |
Description
Le bombardement d'Hiroshima en 1945 avait fait, un temps, de l'avion porteur d'une charge atomique pour une " arme absolue ". Deux explosions avaient suffi à imposer au Japon sa reddition sans conditions. A vrai dire, les rivaux du bombardier étaient nés. Les V1 et les V2 avaient été lancés sur Londres. Néanmoins, pendant près de dix ans, ce fut, au moins aux États - Unis, le souvenir d'Hiroshima qui domina la conception des matériels militaires et, notamment, celle des engins.
Ce qui caractérisait la situation, c'était l'étendue immense des dégâts de la bombe atomique qui, d'ailleurs, allait encore se " perfectionner " par la mise au point de la bombe thermonucléaire, dite aussi " bombe à hydrogène ". L'idée de défense allait en être profondément bouleversée. Quelles avaient été, en effet, les missions remplies par les armes de défense, chasse ou D.C.A., au cours de la Seconde Guerre mondiale ?
Elles avaient permis de gagner du temps et, à l'abri ( tout relatif d'ailleurs ) du bouclier qu'elles constituaient, de préparer la riposte. Leur rôle n'était pas d'interdire rigoureusement la mission offensive de l'ennemi, mais de la rendre trop chère pour être indéfiniment recommencée. Si on réussissait à abattre 30 % des avions participant à chaque raid, au bout de quelques mois, les bombardements cessaient ou, du moins, diminuaient beaucoup. Une telle conception de la défense ne pouvait pas demeurer après Hiroshima. Les dégâts à envisager étaient tels qu'une " seconde manche " devenait difficile à envisager. Le problème de la défense était alors de parer avec une efficacité très voisine de 100 % au coup initial. Une telle idée peut paraître tout à fait utopique. Elle l'était, à coup sûr, pour les pays de l'Europe occidentale craignant une agression de l'U.R.S.S., car le recul était trop faible pour qu'une défense efficace pût être envisagée. Pour les U.S.A. ou l'U.R.S.S., la chose était moins évidente. ( ... )
Extrait de la page n° 4.