LE CINQUIÈME QUART D'HEURE
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Prix régulier 50,00 € TTC 6%
Cet ouvrage est un témoignage exceptionnel d'un auteur qui nous raconte ses aventures, en tant que pilote de l'Escadrille des Cigognes, laquelle fut un acteur important de la Second Guerre mondiale.
Caractéristiques
Format | 20 x 15 x 2 cm |
Nbr. de pages | 254 |
Finition | Broché |
Particularités | Couverture plastifiée |
Année d’édition | 1965 |
Langue | Français |
Etat du livre | Très bon état |
Auteur | Commandant Jean Gisclon |
Editeur | ÉDITIONS FRANCE - EMPIRE |
Description
Livre d'aviation
Le propos de JEAN GISCLON est d'apporter un témoignage sur les aventures, à la fois exceptionnelles et paradoxales, vécues par quelques - uns des pilotes de l'Escadrille des Cigognes, du Groupe de Chasse 2 / 5 ’ LAFAYETTE ’, qui furent les premiers à être engagés dans la Seconde Guerre mondiale.
Ce groupe ( qui devait se classer troisième par le nombre des victoires ) eut surtout le dramatique privilège d'être opposé, non seulement aux Allemands, mais aussi aux Britanniques à Mers - El - Kébir, et aux Américains lors du débarquement de novembre 1942, à Casablanca. Il fut, à nouveau, le premier des Forces Françaises stationnées en Afrique du Nord à reprendre le combat aux côtés des Alliés.
L'auteur, JEAN GISCLON, était sergent pilote en septembre 1939. Il appartînt à ce groupe pendant toute la durée de la guerre qu'il termina - avec le grade de lieutenant, la croix de chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre avec six citations - après avoir effectué plus de trois cents missions. Il fut aussi l'un des premiers pilotes français qui reçut l'Air Medal de l'Armée américaine.
À tous ces pilotes du groupe ’ Lafayette ’ à qui leur colonel avait recommandé, au départ de Reims, de ne pas s'exposer inutilement ( afin de tenir jusqu'au dernier quart d'heure qui précéderait la victoire finale ), la chance tendit souvent une main généreuse. Certains ne surent ou ne purent pas la saisir.
C'est ainsi que de tous ces aviateurs qui partirent, confiants en leur étoile en septembre 1939, l'auteur et l'un de ses camarades devaient se retrouver les deux seuls survivants lorsque sonna l'heure de la victoire finale.
Jean Gisclon ( 30 avril 1913 - 7 janvier 2009 ) est né à Lyon ( Rhône, actuelle Auvergne - Rhône - Alpes, France ).
En 1932, il obtient son brevet de pilote à l'École d'Aulnat ( Puy - de - Dôme, France ). Il a pour moniteur Fernand Lefèbvre ( 1905 - 1946 ). Jean Gisclon obtient sa première affectation au mois de mars 1933, au 35ème Régiment d'Aviation ( basé à Lyon - Bron ). Il y restera jusqu'en 1936, affecté successivement aux 35ème et 55ème Escadres d'Observation, puis à la 5ème Escadre de Chasse.
En juin 1936, intervient un événement important : suite à une infraction caractérisée ( et remarquée ! ) au règlement de la circulation aérienne, très, très bas au - dessus de la banlieue lyonnaise, notre jeune pilote est condamné à 60 jours d'arrêts de rigueur. Il est, surtout, menacé de radiation du personnel navigant. L'intervention d'amis efficaces lui permet de se soustraire aux foudres lyonnaises, et il se retrouve détaché au cabinet du Ministre de l'Air. Là, on lui propose de convoyer à Barcelone, des avions destinés aux Républicains espagnols. C'est ainsi que Jean Gisclon, du 25 août au 25 octobre 1936, partagera le sort de l'Escadrille Abel Guidez ( Getafe et Barajas, Madrid ), puis des Escadrilles du Groupe de Los Reyès ( Lérida, Catalogne ).
De retour au GC II / 5, à Lyon - Bron, le 25 octobre 1936, il n'y reste, cependant, pas très longtemps. Au printemps 1937, il est envoyé en stage à Istres ( Bouches - du - Rhône ), à l'’ École des Remous ’ de Thoret. En juin, il rejoint le GC II / 5, désormais stationné à Reims ( Champagne ) où il restera jusqu'à la fin août 1939, lorsqu'il gagne son terrain opérationnel de Toul - Croix de Metz ( Moselle ). Puis, spécialiste du bimoteur, Jean Gisclon est détaché à l'Escadrille 1 / 16 jusqu'au 15 mars 1940, date à laquelle il rejoint le GC II / 5 à Toul.
Vient la Campagne de France au cours de laquelle il remporte 1 victoire en collaboration et 1 victoire probable en collaboration contre des appareils allemands. Mais le 23 juin, le GC II / 5 est envoyé en Algérie. Placé sous le contrôle du gouvernement collaborationniste de Vichy, l'unité est opposée aux appareils britanniques. Durant cette période sombre dans l'Histoire de France, Jean Gisclon remporte 2 victoires dont une en collaboration.
Le 8 novembre 1942, les Américains débarquent en Afrique du Nord et, très vite, le GC II / 5 redevient le GC II / 5 ’ Lafayette ’ et reprend du service. Volant sur Curtiss P - 40, il participe à la première campagne de Tunisie ( 8 janvier - 15 mars 1943 ). Jean Gisclon y acquiert une cinquième victoire aux dépends d'un Focke - Wulf Fw 190. Un peu plus tard, après un court séjour à Rabat ( Maroc ) pour toucher de nouveaux P - 40, le GC II / 5 ’ Lafayette ’ fait mouvement vers la Tunisie ( Sidi Ahmed ), puis vers l'Algérie ( Bône ) pour une longue et fastidieuse campagne. Une période beaucoup plus passionnante débute au mois de mars 1944, quand le GC II / 5 ’ Lafayette ’ est transformé sur Republic P - 47 Thunderbolt, et envoyé en Corse pour participer à la Campagne d'Italie, puis celle de France.
Le 15 juillet 1944, Jean Gisclon est affecté au Centre d'Instruction de la Chasse de Meknès ( Maroc ) pour créer le programme d'entraînement sur P - 47. Un an plus tard, il est affecté à l'École des Moniteurs de Tours comme ’ patron ’ des Dewoitine 520.
Avant de quitter l'Armée de l'Air ( avril 1960 ), il connaîtra différentes affectations : Service Info. du Ministère de l'Air ; officier d'opérations à la 10ème Escadre de Chasse ; chef du Service des Relations Publiques au Service Central des Sports ( Bataillon de Joinville ).
Jean Gisclon commence alors une carrière de vingt années de journalisme au quotidien Le Parisien. Il publie, également, une dizaine de livres.
Jean Gisclon est décédé à Paris ( France ), à l'âge de 95 ans.
Voici quelques - uns de ses livres : Ils ouvrirent le bal ( 1970 ), Des avions et des hommes ( 1972 ), Espagne 1936 - La Désillusion ( 1986 ), Les 1.000 victoires de la Chasse française ( 1990 ).
( sources : Wikipédia, Ciel de Gloire )
Le propos de JEAN GISCLON est d'apporter un témoignage sur les aventures, à la fois exceptionnelles et paradoxales, vécues par quelques - uns des pilotes de l'Escadrille des Cigognes, du Groupe de Chasse 2 / 5 ’ LAFAYETTE ’, qui furent les premiers à être engagés dans la Seconde Guerre mondiale.
Ce groupe ( qui devait se classer troisième par le nombre des victoires ) eut surtout le dramatique privilège d'être opposé, non seulement aux Allemands, mais aussi aux Britanniques à Mers - El - Kébir, et aux Américains lors du débarquement de novembre 1942, à Casablanca. Il fut, à nouveau, le premier des Forces Françaises stationnées en Afrique du Nord à reprendre le combat aux côtés des Alliés.
L'auteur, JEAN GISCLON, était sergent pilote en septembre 1939. Il appartînt à ce groupe pendant toute la durée de la guerre qu'il termina - avec le grade de lieutenant, la croix de chevalier de la Légion d'Honneur et la Croix de Guerre avec six citations - après avoir effectué plus de trois cents missions. Il fut aussi l'un des premiers pilotes français qui reçut l'Air Medal de l'Armée américaine.
À tous ces pilotes du groupe ’ Lafayette ’ à qui leur colonel avait recommandé, au départ de Reims, de ne pas s'exposer inutilement ( afin de tenir jusqu'au dernier quart d'heure qui précéderait la victoire finale ), la chance tendit souvent une main généreuse. Certains ne surent ou ne purent pas la saisir.
C'est ainsi que de tous ces aviateurs qui partirent, confiants en leur étoile en septembre 1939, l'auteur et l'un de ses camarades devaient se retrouver les deux seuls survivants lorsque sonna l'heure de la victoire finale.
Jean Gisclon ( 30 avril 1913 - 7 janvier 2009 ) est né à Lyon ( Rhône, actuelle Auvergne - Rhône - Alpes, France ).
En 1932, il obtient son brevet de pilote à l'École d'Aulnat ( Puy - de - Dôme, France ). Il a pour moniteur Fernand Lefèbvre ( 1905 - 1946 ). Jean Gisclon obtient sa première affectation au mois de mars 1933, au 35ème Régiment d'Aviation ( basé à Lyon - Bron ). Il y restera jusqu'en 1936, affecté successivement aux 35ème et 55ème Escadres d'Observation, puis à la 5ème Escadre de Chasse.
En juin 1936, intervient un événement important : suite à une infraction caractérisée ( et remarquée ! ) au règlement de la circulation aérienne, très, très bas au - dessus de la banlieue lyonnaise, notre jeune pilote est condamné à 60 jours d'arrêts de rigueur. Il est, surtout, menacé de radiation du personnel navigant. L'intervention d'amis efficaces lui permet de se soustraire aux foudres lyonnaises, et il se retrouve détaché au cabinet du Ministre de l'Air. Là, on lui propose de convoyer à Barcelone, des avions destinés aux Républicains espagnols. C'est ainsi que Jean Gisclon, du 25 août au 25 octobre 1936, partagera le sort de l'Escadrille Abel Guidez ( Getafe et Barajas, Madrid ), puis des Escadrilles du Groupe de Los Reyès ( Lérida, Catalogne ).
De retour au GC II / 5, à Lyon - Bron, le 25 octobre 1936, il n'y reste, cependant, pas très longtemps. Au printemps 1937, il est envoyé en stage à Istres ( Bouches - du - Rhône ), à l'’ École des Remous ’ de Thoret. En juin, il rejoint le GC II / 5, désormais stationné à Reims ( Champagne ) où il restera jusqu'à la fin août 1939, lorsqu'il gagne son terrain opérationnel de Toul - Croix de Metz ( Moselle ). Puis, spécialiste du bimoteur, Jean Gisclon est détaché à l'Escadrille 1 / 16 jusqu'au 15 mars 1940, date à laquelle il rejoint le GC II / 5 à Toul.
Vient la Campagne de France au cours de laquelle il remporte 1 victoire en collaboration et 1 victoire probable en collaboration contre des appareils allemands. Mais le 23 juin, le GC II / 5 est envoyé en Algérie. Placé sous le contrôle du gouvernement collaborationniste de Vichy, l'unité est opposée aux appareils britanniques. Durant cette période sombre dans l'Histoire de France, Jean Gisclon remporte 2 victoires dont une en collaboration.
Le 8 novembre 1942, les Américains débarquent en Afrique du Nord et, très vite, le GC II / 5 redevient le GC II / 5 ’ Lafayette ’ et reprend du service. Volant sur Curtiss P - 40, il participe à la première campagne de Tunisie ( 8 janvier - 15 mars 1943 ). Jean Gisclon y acquiert une cinquième victoire aux dépends d'un Focke - Wulf Fw 190. Un peu plus tard, après un court séjour à Rabat ( Maroc ) pour toucher de nouveaux P - 40, le GC II / 5 ’ Lafayette ’ fait mouvement vers la Tunisie ( Sidi Ahmed ), puis vers l'Algérie ( Bône ) pour une longue et fastidieuse campagne. Une période beaucoup plus passionnante débute au mois de mars 1944, quand le GC II / 5 ’ Lafayette ’ est transformé sur Republic P - 47 Thunderbolt, et envoyé en Corse pour participer à la Campagne d'Italie, puis celle de France.
Le 15 juillet 1944, Jean Gisclon est affecté au Centre d'Instruction de la Chasse de Meknès ( Maroc ) pour créer le programme d'entraînement sur P - 47. Un an plus tard, il est affecté à l'École des Moniteurs de Tours comme ’ patron ’ des Dewoitine 520.
Avant de quitter l'Armée de l'Air ( avril 1960 ), il connaîtra différentes affectations : Service Info. du Ministère de l'Air ; officier d'opérations à la 10ème Escadre de Chasse ; chef du Service des Relations Publiques au Service Central des Sports ( Bataillon de Joinville ).
Jean Gisclon commence alors une carrière de vingt années de journalisme au quotidien Le Parisien. Il publie, également, une dizaine de livres.
Jean Gisclon est décédé à Paris ( France ), à l'âge de 95 ans.
Voici quelques - uns de ses livres : Ils ouvrirent le bal ( 1970 ), Des avions et des hommes ( 1972 ), Espagne 1936 - La Désillusion ( 1986 ), Les 1.000 victoires de la Chasse française ( 1990 ).
( sources : Wikipédia, Ciel de Gloire )