Étude Commerciale comparée des Moyens de Transports Modernes - 1926 *** EN RÉDUCTION, couverture abîmée ***
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Prix régulier 40,00 € TTC 6%
Magnifique étude qui fait le point de l’aviation commerciale en 1926, tout en évoquant la genèse de ses précurseurs. Illustré de 12 photos, 9 figures et tableaux.
Caractéristiques
Format | 24 x 16 x 1 cm |
Nbr. de pages | 118 |
Finition | Broché cousu |
Année d’édition | 1926 |
Langue | Français |
État du livre | Pages intérieures : Bon état, Couverture : v. photo |
Auteur | Oscar Bonomo |
Éditeur | Librairie des Sciences Aéronautiques Louis Vivien |
Description
12 photos hors texte 9 figures in texte + tableaux. Étude Commerciale comparée des Moyens de Transports Modernes.
Magnifique étude qui fait le point de l’aviation commerciale en 1926, tout en évoquant la genèse de ses précurseurs.
« Qui a encore en mémoire l’existence de la Compagnie Franco-Bilbaenne (Bayonne-Bilbao) ou l’Entreprise Ernoul (Bordeaux-Montpellier) ?
Pour la France, un tableau statistique répertorie le nombre de voyages, de passagers, le poids des colis et de la poste de 1920 à 1924 pour les compagnies Air-Union, la Franco-Roumaine, Latécoère et la Compagnie Aéro-Navale. Les compagnies européennes étrangères sont également évoquées, particulièrement celles de Grande-Bretagne, d’Allemagne et de Suisse.
Peut-on parler d'une aviation commerciale ? La question se pose aujourd'hui (1926) à tous ceux dont l'activité participe à la vie économique. Pour nous ce problème doit être envisagé de deux manières, l'une basée sur l’étude des capacités commerciales du moyen de transport, l'aéronef, l'autre tenant compte de la rentabilité d'une entreprise de transport aérien.
Par ses caractéristiques commerciales, l'avion est-il capable de favoriser le trafic en général ? Utilisé comme moyen de transport de personnes, du courrier postal et des marchandises présente-t-il cet avantage économique certain qui le ferait préférer, dans des cas et des conditions à déterminer, à n'importe quel autre moyen de transport actuel ? Répondre affirmativement serait constater, de la part du commerçant, un manque de logique ou de sens critique, manque qu'il faudrait imputer à la routine toujours ennemie du progrès. Car enfin, comment justifier autrement l’hésitation, pour ne pas dire la méfiance dont le commerçant use actuellement envers les transports aériens ! S'il y a hésitation, elle nous semble bien inopportune au moment où le développement économique traverse une crise aussi grave que celle nous subissons. Une entreprise d'aviation peut-elle, ou pourra-t-elle à l’avenir se suffire à elle même ? Si cela devait être le cas, les instances chargées de défendre l'intérêt public se verraient obligées de faire, momentanément encore et tant que cela sera nécessaire, les sacrifices exigés par l’organisation rationnelle d'un réseau aérien définitif. Sans compter que le rentier pourrait trouver un intérêt mi placement de capitaux dans les entreprises de navigation aérienne.
A l'heure actuelle, l'extension prise par l’aviation commerciale est considérable. Depuis plusieurs années déjà s'est constitué un réseau de lignes aériennes. L'exploitation de ces lignes s'est faite dans des conditions extrêmement variées et, d'ors et déjà, il est possible d'en déduire quelques expériences fondamentales, justifiées par des chiffres. Si ces chiffres permettent dès maintenant de tirer quelques conclusions, il serait prématuré de s'en servir pour étalonner le futur trafic aérien, car les expériences faites n'ont pas forcément porté sur toutes les modalités et toutes les conditions d'emploi que nous réserve la navigation aérienne de demain. Ce-pendant ces expériences nous donnent de précieux indices par lesquels il est possible de discerner quelles seront les conditions les plus favorables à l'emploi de l’avion comme moyen de transport.
L'avion ne remplacera certes pas le chemin de fer ou le bateau. Il demeurera forcément le complément des autres moyens de transport, mais un complément indispensable à la vie économique actuelle étant donné l'énorme gain de temps que l’avion est capable de réaliser au cours de transports à grande distance.
La réalisation d'une aviation commerciale est un problème actuel de l'économie publique. Il importe que ce problème soit étudié rationnellement et à fond en évitant toutes les recherches empiriques. Le résultat de cette étude pourra ne pas être définitif; il n'en sera pas moins précieux puisqu'il pourra servir de base de départ pour la recherche de la meilleure solution. A notre avis, quand il sera possible de prouver catégoriquement la nécessité économique d’employer l’avion dans tel ou tel cas (...) »
Peut-on parler d'une aviation commerciale ? La question se pose aujourd'hui (1926) à tous ceux dont l'activité participe à la vie économique. Pour nous ce problème doit être envisagé de deux manières, l'une basée sur l’étude des capacités commerciales du moyen de transport, l'aéronef, l'autre tenant compte de la rentabilité d'une entreprise de transport aérien.
Par ses caractéristiques commerciales, l'avion est-il capable de favoriser le trafic en général ? Utilisé comme moyen de transport de personnes, du courrier postal et des marchandises présente-t-il cet avantage économique certain qui le ferait préférer, dans des cas et des conditions à déterminer, à n'importe quel autre moyen de transport actuel ? Répondre affirmativement serait constater, de la part du commerçant, un manque de logique ou de sens critique, manque qu'il faudrait imputer à la routine toujours ennemie du progrès. Car enfin, comment justifier autrement l’hésitation, pour ne pas dire la méfiance dont le commerçant use actuellement envers les transports aériens ! S'il y a hésitation, elle nous semble bien inopportune au moment où le développement économique traverse une crise aussi grave que celle nous subissons. Une entreprise d'aviation peut-elle, ou pourra-t-elle à l’avenir se suffire à elle même ? Si cela devait être le cas, les instances chargées de défendre l'intérêt public se verraient obligées de faire, momentanément encore et tant que cela sera nécessaire, les sacrifices exigés par l’organisation rationnelle d'un réseau aérien définitif. Sans compter que le rentier pourrait trouver un intérêt mi placement de capitaux dans les entreprises de navigation aérienne.
A l'heure actuelle, l'extension prise par l’aviation commerciale est considérable. Depuis plusieurs années déjà s'est constitué un réseau de lignes aériennes. L'exploitation de ces lignes s'est faite dans des conditions extrêmement variées et, d'ors et déjà, il est possible d'en déduire quelques expériences fondamentales, justifiées par des chiffres. Si ces chiffres permettent dès maintenant de tirer quelques conclusions, il serait prématuré de s'en servir pour étalonner le futur trafic aérien, car les expériences faites n'ont pas forcément porté sur toutes les modalités et toutes les conditions d'emploi que nous réserve la navigation aérienne de demain. Ce-pendant ces expériences nous donnent de précieux indices par lesquels il est possible de discerner quelles seront les conditions les plus favorables à l'emploi de l’avion comme moyen de transport.
L'avion ne remplacera certes pas le chemin de fer ou le bateau. Il demeurera forcément le complément des autres moyens de transport, mais un complément indispensable à la vie économique actuelle étant donné l'énorme gain de temps que l’avion est capable de réaliser au cours de transports à grande distance.
La réalisation d'une aviation commerciale est un problème actuel de l'économie publique. Il importe que ce problème soit étudié rationnellement et à fond en évitant toutes les recherches empiriques. Le résultat de cette étude pourra ne pas être définitif; il n'en sera pas moins précieux puisqu'il pourra servir de base de départ pour la recherche de la meilleure solution. A notre avis, quand il sera possible de prouver catégoriquement la nécessité économique d’employer l’avion dans tel ou tel cas (...) »
Oscar Bonomo
DOCTEUR ÈS SCIENCES COMMERCIALES ET ÉCONOMIQUES
OFFICIER DES TROUPES SUISSES AVIATION