EN ESCADRILLES
Product image 1
Product image 2
Product image 3
Product image 4
Product image 5
Product image 6
Product image 7
Prix régulier 25,00 € TTC 6%
Écrit comme un roman d'aventures, cet ouvrage vous emmène à la découverte du quotidien des équipages français de biplaces de reconnaissance et d'artillerie durant la Première Guerre mondiale.
Caractéristiques
Format | 19 x 12 x 2 cm |
Nbr. de pages | 260 |
Finition | Broché |
Particularités | Inscription manuscrite |
Année d’édition | 1930 |
Langue | Français |
Réédition? | Quatrième édition |
État du livre | abîmé |
Auteur | Jacques Boulenger |
Éditeur | ÉDITIONS DE LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE |
Description
Livre d'aviation
PRÉAMBULE
L'homme est plutôt construit pour marcher sur le sol que pour aller voir ce qui se passe au-delà des nuages, tiré au canon comme un faisan géant ; et dans un frêle bâtis de toile, de bois et de haubans d'acier, suspendu au milieu du ciel par sa propre vitesse comme par un fil léger, je dois dire qu'on ne se sentait pas aussi tranquille, durant la guerre, qu'à rouler en automobile sur une bonne route, fût - ce à cent à l'heure.
( ... ) En avion, on voit le ciel vide et, au - dessous de soi, un plan en relief, où rien ne ressemble mieux à une route qu'une autre route, à un champ qu'un autre champ ; où les bois, les villages, les fleuves et les rivières ne diffèrent pas plus entre eux qu'ils ne font sur une carte ; où rien ne bouge ( hormis parfois un train rampant comme une chenille ) ; où tout est mort. Mais l'aviation de guerre est apparemment le sport le plus dangereux qu'on ait découvert depuis les combats de gladiateurs, et voler sur les lignes, ce n'était pas précisément une promenade.
( ... ) ... là - haut, il n'était point de pilote qui ne regardât de temps en temps ses ailes avec un peu d'angoisse et qui n'écoutât très attentivement le son de son moteur. Aussi, quand le pilote de chasse apercevait au loin, dans l'azur, la ligne infime et noire d'un avion ennemi, ( ... ) ... si grande que fût son habileté, la moindre erreur de pilotage, voire une malchance suffirait pour qu'il reçût quelque balle malencontreuse, et qu'alors ce serait rarement la blessure qui pardonne : ce serait la chute en flammes et la mort.
( ... ) L'aviation de chasse elle - même n'avait pour rôle que de protéger contre l'ennemi l'aviation de reconnaissance et d'artillerie, et de lui permettre d'accomplir sa besogne, laquelle était aussi indispensable depuis 1916 que celle des canons et des fusils. Car les biplaces d'observation, de photographie, de réglage, étaient les yeux, non les seuls, mais les meilleurs de l'armée. ( ... ) C'est la vie d'une de ces escadrilles d'artillerie, en effet, dont on trouvera ci - dessous quelques scènes. ( ... )
Jack Amand Romain Boulenger ( 27 septembre 1879 - 22 novembre 1944 ) voit le jour à Paris ( France ), dans le 8ème arrondissement.
Ancien élève de l'École des chartes ( promotion de 1900 ), il est également le cofondateur de la Revue du seizième siècle. Il fut l'un des collaborateurs de la Revue critique des idées et des livres de Jean Rivain ( 1883 - 1957 ) et Eugène Marsan ( 1882 - 1936 ).
Spécialiste de la littérature médiévale et de la Renaissance, on lui doit plusieurs adaptations des romans de la Table ronde ( Lancelot, légende du roi Arthur ) et l'édition complète des œuvres de Rabelais dans la Bibliothèque de la Pléiade ( Gallimard ). Il compose également une synthèse historique du Grand Siècle ( 1911 ).
Critique littéraire, Jacques Boulenger est l'auteur de diverses études dont l'une sur le poète Émile Henriot ( Éditions du Divan, 1913 ), sur Marceline Desbordes - Valmore, Nostradamus, Gérard de Nerval, Paul - Jean Toulet, ainsi que sur le dandysme. Il rassembla ses chroniques de l'Opinion et de L'Écho de Paris dans le recueil Mais l'art est difficile ( 1921 - 1922 ).
Jacques Boulenger est aussi romancier. Il a, entre autres, écrit Le Miroir à deux faces ( 1928 ), Crime à Charonne ( 1937 ) et Adam et Ève ( 1938 ). Comme conteur, il a écrit Les Soirs de l'archipel, Contes de ma cuisinière ( 1935 ). Collaborateur du journal Gringoire, il est aussi le rédacteur de nombreux pamphlets antisémites.
Frère du romancier Marcel Boulenger ( 1873 - 1932 ), Jacques Boulenger décède à Paris ( 8ème arrondissement ), à l'âge de 65 ans.
( source : Wikipédia )
PRÉAMBULE
L'homme est plutôt construit pour marcher sur le sol que pour aller voir ce qui se passe au-delà des nuages, tiré au canon comme un faisan géant ; et dans un frêle bâtis de toile, de bois et de haubans d'acier, suspendu au milieu du ciel par sa propre vitesse comme par un fil léger, je dois dire qu'on ne se sentait pas aussi tranquille, durant la guerre, qu'à rouler en automobile sur une bonne route, fût - ce à cent à l'heure.
( ... ) En avion, on voit le ciel vide et, au - dessous de soi, un plan en relief, où rien ne ressemble mieux à une route qu'une autre route, à un champ qu'un autre champ ; où les bois, les villages, les fleuves et les rivières ne diffèrent pas plus entre eux qu'ils ne font sur une carte ; où rien ne bouge ( hormis parfois un train rampant comme une chenille ) ; où tout est mort. Mais l'aviation de guerre est apparemment le sport le plus dangereux qu'on ait découvert depuis les combats de gladiateurs, et voler sur les lignes, ce n'était pas précisément une promenade.
( ... ) ... là - haut, il n'était point de pilote qui ne regardât de temps en temps ses ailes avec un peu d'angoisse et qui n'écoutât très attentivement le son de son moteur. Aussi, quand le pilote de chasse apercevait au loin, dans l'azur, la ligne infime et noire d'un avion ennemi, ( ... ) ... si grande que fût son habileté, la moindre erreur de pilotage, voire une malchance suffirait pour qu'il reçût quelque balle malencontreuse, et qu'alors ce serait rarement la blessure qui pardonne : ce serait la chute en flammes et la mort.
( ... ) L'aviation de chasse elle - même n'avait pour rôle que de protéger contre l'ennemi l'aviation de reconnaissance et d'artillerie, et de lui permettre d'accomplir sa besogne, laquelle était aussi indispensable depuis 1916 que celle des canons et des fusils. Car les biplaces d'observation, de photographie, de réglage, étaient les yeux, non les seuls, mais les meilleurs de l'armée. ( ... ) C'est la vie d'une de ces escadrilles d'artillerie, en effet, dont on trouvera ci - dessous quelques scènes. ( ... )
Jack Amand Romain Boulenger ( 27 septembre 1879 - 22 novembre 1944 ) voit le jour à Paris ( France ), dans le 8ème arrondissement.
Ancien élève de l'École des chartes ( promotion de 1900 ), il est également le cofondateur de la Revue du seizième siècle. Il fut l'un des collaborateurs de la Revue critique des idées et des livres de Jean Rivain ( 1883 - 1957 ) et Eugène Marsan ( 1882 - 1936 ).
Spécialiste de la littérature médiévale et de la Renaissance, on lui doit plusieurs adaptations des romans de la Table ronde ( Lancelot, légende du roi Arthur ) et l'édition complète des œuvres de Rabelais dans la Bibliothèque de la Pléiade ( Gallimard ). Il compose également une synthèse historique du Grand Siècle ( 1911 ).
Critique littéraire, Jacques Boulenger est l'auteur de diverses études dont l'une sur le poète Émile Henriot ( Éditions du Divan, 1913 ), sur Marceline Desbordes - Valmore, Nostradamus, Gérard de Nerval, Paul - Jean Toulet, ainsi que sur le dandysme. Il rassembla ses chroniques de l'Opinion et de L'Écho de Paris dans le recueil Mais l'art est difficile ( 1921 - 1922 ).
Jacques Boulenger est aussi romancier. Il a, entre autres, écrit Le Miroir à deux faces ( 1928 ), Crime à Charonne ( 1937 ) et Adam et Ève ( 1938 ). Comme conteur, il a écrit Les Soirs de l'archipel, Contes de ma cuisinière ( 1935 ). Collaborateur du journal Gringoire, il est aussi le rédacteur de nombreux pamphlets antisémites.
Frère du romancier Marcel Boulenger ( 1873 - 1932 ), Jacques Boulenger décède à Paris ( 8ème arrondissement ), à l'âge de 65 ans.
( source : Wikipédia )