DOCAVIA N°14 - LA BATAILLE AÉRONAVALE DES MARIANNES
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Caractéristiques
Finitions | Cartonné ( reliure à dos rond ) |
Particularités | Jaquette |
État | Occasion très bon état |
Nb. de pages | 352 |
Année d'édition | 1981 |
Langue | Français |
Collection / Série | Docavia (Larivière) |
Format | 17.5 x 25 x 3 cm |
Auteur | Bernard Millot |
Préface par | Michel Marrand |
Editeur | Éditions Larivière |
PRÉFACE
J'ai dû entendre parler en 1945 de la Première Bataille des Philippines, car à l'époque on la baptisait ainsi. Alors que la guerre du Pacifique était à peine terminée, des expositions des services d'information américains en dépeignaient l'essentiel avec, à l'appui, des projections de films tournés pendant les opérations. Avec un camarade aussi passionné que moi, je visitais ces expositions et voyais ces films et nous subissions tous deux la fascination de ces paysages étonnants même saccagés par la guerre, des couchers de soleils tropicaux sur des flottes immenses; nous apprenions les noms d'amiraux américains et japonais qui avaient exécuté des manoeuvres décisives dans ce dédale d'îles et d'archipels.
Un massacre est, certes, toujours horrible, mais celui-ci se situait dans un Pacifique Sud que hantaient les ombres romantiques de Stevenson et de Conrad. Pour nous une aventure exotique venait de s'achever et nous voulions tout savoir. Évidemment, nous étions loin du compte, les informations étaient fragmentaires, teintées de propagande et nous devions consacrer par ailleurs un certain temps à des études qui nous poursuivaient... Toutefois, l'un de nous s'est obstiné; il en a tellement appris qu'il est devenu l'auteur de ce livre...
Bien qu'il soit resté mon ami, c'est d'un œil curieux, presque critique, que j'ai lu le livre de Bernard Millot. Mais j'y ai trouvé ce que je cherchais à savoir, la vérité sur cette bataille, sur le fameux « tir aux pigeons des Mariannes » et sur les durs combats terrestres de Saipan. Tout est raconté avec la clarté et l'ordre que nous avons appris à apprécier chez l'auteur, et pour la première fois à notre connaissance, en tout cas, en langue française.
On retiendra de ce choc aéronaval la notion d'étendue. Il est évident qu'échaudés par les précédentes rencontres avec l'arme aérienne américaine, les Japonais ont gardé constamment de sérieuses distances avec leurs adversaires, utilisant la grande autonomie de leurs avions pour tenter de mettre leur flotte à l'abri. Les deux groupes d'escadres antagonistes s'infligèrent mutuellement la preuve qu'elles pouvaient opérer à toute portée et ce furent les aviateurs des deux bords qui subirent le poids écrasant de la rencontre. On se rendra bien compte de l'immensité des distances océaniques où se déroulait l'engagement en apprenant que le premier jour de la bataille les Américains n'arrivaient pas à situer les porte-avions dont ils combattaient les avions, et que le lendemain les Japonais avaient perdu la trace de leurs adversaires.
SOMMAIRE
Chapitre 1 : LA CONJONCTURE STRATÉGIQUE
Chapitre 2 : LE DISPOSITIF JAPONAIS
Chapitre 3 : LE DISPOSITIF AMÉRICAIN
Chapitre 4 : VEILLÉES D'ARMES
Chapitre 5 : LE DÉBARQUEMENT À SAIPAN
Chapitre 6 : L'APPROCHE
Chapitre 7 : LA BATAILLE DU 19 JUIN 1944 OU LE TIR AUX PIGEONS DES MARIANNES
Chapitre 8 : NOUVELLE VEILLÉE D'ARMES
Chapitre 9 : LA BATAILLE DU 20 JUIN 1944
Chapitre 10 : LA CONQUÊTE DE SAUPAN
Chapitre 11 : LA RECONQUÊTE DE GUAM
Chapitre 12 : LA CONQUÊTE RAPIDE DE TINIAN
Chapitre 13 : SUITES ET CONSÉQUENCES D'UNE CONQUÊTE