BOMBARDIERS LOURDS DE LA DERNIÈRE GUERRE
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Le bombardement aérien stratégique fut sans conteste un élément déterminant de la Seconde Guerre mondiale. Il contribua largement à la victoire des Alliés, et les trois bombardiers qui en constituèrent le fer de lance ont été regroupés dans cet ouvrage.
Caractéristiques
Format | 23 X 29 X 2 cm |
Nbr. de pages | 144 |
Finition | Cartonné |
Particularités | Jaquette |
Langue | Français |
Auteur | Jean-Pierre Decock |
Collection / Série | b-17 FORTERESSE VOLONTE AVRO LANCASTER B-24 LIBERATOR |
Description
Le bombardement aérien stratégique fut sans conteste un élément déterminant de la Seconde Guerre mondiale. Il contribua largement à la victoire des Alliés, et les trois bombardiers qui en constituèrent le fer de lance ont été regroupés dans cet ouvrage.
Développé au cours de l'année 1934, le Boeing B-17 matérialisait de manière parfaite le concept de bombardier stratégique, formulé pendant les années vingt par un officier général de l'aviation américaine, William Mitchell. La Forteresse volante réunissait les qualités essentielles du croiseur aérien imaginé par le précurseur italien Giulio Douhet : possibilité d'anéantir le potentiel industriel et économique ennemi par des actions à longue distance ; capacité théorique d'assurer sa propre défense sans le concours d'une chasse d'escorte. Et, de fait, volant hors de portée de la Flak, en « Boxes » de soixante appareils le B-17 disposait de dix mitrailleuses lourdes dont le feu s'entrecroisait et tissait un rideau de plomb infranchissable pour les intercepteurs adverses. Les équipages qui l'utilisèrent subirent de très lourdes pertes, mais ils combattirent avec un courage qui se démentit rarement.
De son côté, l'Avro Lancaster constitua la cheville ouvrière du Bomber Command de la Royal Air Force. Nuit après nuit, ses formations massives vinrent pilonner les villes et les usines du Reich : Dresde et Hambourg furent impitoyablement incendiées et les populations civiles allemandes connurent des nuits atroces. Les équipages des Lancaster étaient britanniques, canadiens et australiens. Quelques pilotes belges volèrent cependant au sein d'unités britanniques de bombardement lourd et une dizaine de squadrons canadiens furent intégrés dans le Bomber Command. De nombreux Lancaster furent achetés par la France pour être versés dans l'Aéronavale et effectuer des missions de recherche en mer depuis leurs bases du Maroc ou en Méditerranée. Les derniers Lancaster français servirent en Nouvelle-Calédonie, jusqu'en 1961. Cet avion fut à coup sûr l'un des meilleurs bombardiers de la Seconde Guerre mondiale, qu'il marqua d'une empreinte indélébile.
Quant au B-24 Liberator, il fut le principal bombardier de l'aviation américaine tant en Méditerranée que dans le Pacifique ou bien aux confins de la Chine, de la Birmanie et des Indes. En revanche, plus vulnérable aux chasseurs que la Forteresse volante, le Liberator resta toujours minoritaire parmi les groupes formant la 8th A Force basée en Grande-Bretagne. Dans le Pacifique, sa considérable autonomie fit merveille. Ce qui explique pourquoi il remplaça très vite le B-17, qui était handicapé par un rayon d'action peu adapté à cet immense théâtre d'opérations. C'est aussi la raison pour laquelle la Royal Air Force l'utilisa, pendant les dernières années de la guerre, pour des patrouilles maritimes au-dessus de l'océan Atlantique. Créé pour semer la destruction et développé pour être produit en grande série au coût le plus bas, le B-24 accomplit sa tâche avec une redoutable efficacité et symbolisa plus que tout autre avion l'énorme puissance de la machine de guerre américaine. Considéré par ses équipages, tantôt comme une machine superbe mais capricieuse, tantôt comme une véritable bombe volante, le Liberator fut sans doute l'un des appareils les plus fascinants de la dernière guerre.
Développé au cours de l'année 1934, le Boeing B-17 matérialisait de manière parfaite le concept de bombardier stratégique, formulé pendant les années vingt par un officier général de l'aviation américaine, William Mitchell. La Forteresse volante réunissait les qualités essentielles du croiseur aérien imaginé par le précurseur italien Giulio Douhet : possibilité d'anéantir le potentiel industriel et économique ennemi par des actions à longue distance ; capacité théorique d'assurer sa propre défense sans le concours d'une chasse d'escorte. Et, de fait, volant hors de portée de la Flak, en « Boxes » de soixante appareils le B-17 disposait de dix mitrailleuses lourdes dont le feu s'entrecroisait et tissait un rideau de plomb infranchissable pour les intercepteurs adverses. Les équipages qui l'utilisèrent subirent de très lourdes pertes, mais ils combattirent avec un courage qui se démentit rarement.
De son côté, l'Avro Lancaster constitua la cheville ouvrière du Bomber Command de la Royal Air Force. Nuit après nuit, ses formations massives vinrent pilonner les villes et les usines du Reich : Dresde et Hambourg furent impitoyablement incendiées et les populations civiles allemandes connurent des nuits atroces. Les équipages des Lancaster étaient britanniques, canadiens et australiens. Quelques pilotes belges volèrent cependant au sein d'unités britanniques de bombardement lourd et une dizaine de squadrons canadiens furent intégrés dans le Bomber Command. De nombreux Lancaster furent achetés par la France pour être versés dans l'Aéronavale et effectuer des missions de recherche en mer depuis leurs bases du Maroc ou en Méditerranée. Les derniers Lancaster français servirent en Nouvelle-Calédonie, jusqu'en 1961. Cet avion fut à coup sûr l'un des meilleurs bombardiers de la Seconde Guerre mondiale, qu'il marqua d'une empreinte indélébile.
Quant au B-24 Liberator, il fut le principal bombardier de l'aviation américaine tant en Méditerranée que dans le Pacifique ou bien aux confins de la Chine, de la Birmanie et des Indes. En revanche, plus vulnérable aux chasseurs que la Forteresse volante, le Liberator resta toujours minoritaire parmi les groupes formant la 8th A Force basée en Grande-Bretagne. Dans le Pacifique, sa considérable autonomie fit merveille. Ce qui explique pourquoi il remplaça très vite le B-17, qui était handicapé par un rayon d'action peu adapté à cet immense théâtre d'opérations. C'est aussi la raison pour laquelle la Royal Air Force l'utilisa, pendant les dernières années de la guerre, pour des patrouilles maritimes au-dessus de l'océan Atlantique. Créé pour semer la destruction et développé pour être produit en grande série au coût le plus bas, le B-24 accomplit sa tâche avec une redoutable efficacité et symbolisa plus que tout autre avion l'énorme puissance de la machine de guerre américaine. Considéré par ses équipages, tantôt comme une machine superbe mais capricieuse, tantôt comme une véritable bombe volante, le Liberator fut sans doute l'un des appareils les plus fascinants de la dernière guerre.