AMELIA EARHART (pages non coupées, très bon état)






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Caractéristiques
Finitions | Broché cousu |
Particularités | Jaquette |
État | Pages non coupées, très bon état |
Nb. de pages | 318 |
Année d'édition | 1960 |
Langue | Français |
Collection / Série | FRANCE-EMPIRE |
Traduction | Traduction de " Daughter of the Sky" |
Format | 14 x 19 x 2.5 cm |
Auteur | Major Paul L. Briand |
Editeur | EDITIONS FRANCE - EMPIRE |
Description
Toujours plus loin, plus haut, plus vite... Alors que l'aviation, tout juste sortie de la première enfance, prenait conscience de son importance et de ses moyens, mais demeurait encore à la merci des éléments capricieux, des instruments imparfaits, tandis qu'elle n'était encore qu'un domaine expérimental auquel seuls les hommes avaient accès, quelques femmes ont osé, elles aussi, voler.
Aucune, parmi elles, n'a laissé, dans le souvenir du monde entier, une légende aussi brillante, aussi pure qu'Amélia Earhart. Mince et droite comme une lame, elle avait, d'une lame, la souplesse et la résistance. Dès le moment où elle s'est sentie appelée par l'espace, plus rien d'autre n'a compté pour elle. Pour voler, elle a surmonté tous les obstacles, méprisé toutes les joies communes, négligé toutes les affections humaines jusqu'à devenir inhumaine… ou surhumaine.
Son premier record — la traversée de l'Atlantique comme passagère —, elle l'avait établi presque par hasard. Il ne la satisfaisait pas (fut-elle, d'ailleurs, jamais satisfaite de l'œuvre accomplie ?) Alors, elle a voulu faire mieux : de ville en ville, de continent en continent, de record en record, toujours plus loin, plus haut, plus vite… au long de ces neuf brèves années qui allaient être les dernières de sa vie éblouissante.
Et elle a disparu comme elle l'eût souhaité, en plein vol, au sein de l'espace, entre le ciel et la mer. Et qu'importe, après tout, que l'on sache ou non ce qui s'est passé «après » ? Demande-t-on au météore ce qu'il devient au bout de sa course ?
AMELIA EARHART était un météore, mais qui, merveilleusement, monta de la terre pour se perdre dans le ciel.