1935 – 1985 50 ANS D’AERONAUTIQUE SUR L’AERODROME DE FAYENCE – TOURRETTES
Prix régulier 69,00 € TTC 6%
Caractéristiques
Finitions | Broché collé |
État | Occasion état neuf |
Année d'édition | 1985 |
Langue | Français |
Format | 21 x 29.7 x 0.1 cm |
Auteur | Marijo Chiché - Aubrun |
Editeur | Aubrun |
Description
Sur le sol, l’homme peut être aussi agile que le singe…
Dans l’eau, il peut nager comme un poisson…
Pourquoi ne pourrait-il voler comme l’oiseau.... ?
Question que des générations et des générations d’hommes se sont posée : la légende d’Icare est là pour nous rappeler l’antique rêve. Icare fut-il la seule victime de cet idéal ? L’Histoire ne commence à nous raconter les tentatives de l’homme pour voler qu’à partir de la Renaissance.
C’est en 1490 que Jean-Baptiste DANTE, mathématicien de Pérouse (Italie) fut amené à construire le premier appareil connu qui devait permettre à l’homme d’imiter le vol des oiseaux. Monté sur son étrange machine, DANTE réussit à traverser un bras du lac Trasimène sur 2 kilomètres. Il voulut recommencer son exploit au-dessus de la ville de Pérouse en présence d’un immense public qui composait le premier meeting aérien connu ; mais une aile de son appareil se cassa et DANTE, blessé, ne put plus voler. C’est probablement cet exploit qui donna à Léonard de VINCI, l’idée de jeter sur papier les dessins d’appareils pour vol humain sans battement d’ailes.
En fait, tous les chercheurs qui se penchèrent sur les possibilités de vol humain avaient été frappés par un fait primordial : le vol plané des grands rapaces ; alors que tous les petits oiseaux volent par battement d’ailes, les grands rapaces peuvent tenir l’air pendant des heures, par simple vol plané sans le moindre mouvement de leur corps ni de leurs ailes. Ils tournoient simplement dans le ciel en lentes et longues circonvolutions. Pourquoi ? Serait-ce grâce au vent ? C’est la première réponse que VINCI donnera.
Il faudra encore plus de quatre siècles à l’homme pour étudier les mystères de l’aérologie et apprendre à se servir de tous les phénomènes atmosphériques qui vont lui permettre de devenir « comme l’oiseau… » c’est-à-dire partager avec lui le grand silence de l’atmosphère et les espaces infinis du ciel.