Ca y est la saison 2025 est bien partie. Ca fait quand même neuf mois qu’on attendait. On a nettoyé le matériel photo, rafraichi ou remplacé sac et siège pliant, racheté de la crème solaire et de l’anti-moustique. Nous on est chaud patate. Ils sont prêts les organisateurs et les démonstrateurs ?
D’après les annonces, il semble que oui.
Déjà nous avons eu de quoi nous mettre en appétit avec la fête de l’aérodrome à Temploux, un Belgian Air Force day à Beauvechain, un meeting de l’air à Orléans Bricy, le Temps des Hélices à La Ferté et j’en oublie. Le calendrier se remplit. Si vous êtes dans le brouillard, vous pourrez trouver des informations fort utiles sur https://www.belgian-wings.be/airshow-agenda-1 et https://france-spectacle-aerien.com/meetings/. Cette année, contrairement à d’autres, il semblerait qu’il y a moins de dates qui se chevauchent. On regrettera l’absence du Stampe Flyin et du Spotter day à Kleine Brogel mais il y a espoir qu’ils reviennent au calendrier dans le futur.
Côté de ce qu’on peut voir lors des airshows, si les classiques sont bien là, peu ou pas de nouveautés. De nombreuses Armées de l’Air et de l’Espace sont fort occupées à renouveler leur matériel et très sollicitées par des impératifs opérationnels. Donc adieu Mirage 2000, F-16 ou Alpha jet ou très discrètement, au mieux en exposition statique. Enfin, si vous voulez voir certains NH90 (TTH) belges, c’est maintenant parce que dans quelques mois, ils ne seront plus là. Cette mobilisation n’a pas que des inconvénients et certaines escadrilles que l’on ne voit que rarement remplacent les absents et c’est l’occasion de découvrir leurs activités. Après tout, les meetings ont aussi vocation à favoriser les vocations et à diffuser de l’information. J’ai ainsi appris qu’à côté du recrutement de candidats diplômés, pour conduire un camion de ravitaillement sur une base de l’Armée de l’Air en France le Bac n’est pas indispensable. J’ai aussi rencontré une professeure d’anglais qui diffuse son savoir avec pilotes de chasse et techniciens sur une base du sud de la France. Elle était très enthousiaste et avait un métier qu’elle n’espérait même pas exercer lors de ses études. Alors engagez-vous, rengager vous.
Restons positif. De ma visite aux évènements du printemps, il saute aux yeux que les commerçants sont également moins nombreux. De conversation avec les rares présents lors des premiers meetings de la saison, ils pointent l’augmentation des prix qui leur sont demandés. Le risque lié à la météo n’arrange pas les choses. Sans doute leur présence sur internet diminue t’elle ces difficultés. Il n’y a pas de secret si en plus le public lambda après avoir payé son ticket d’entrée, dépensé une partie de son budget en essence et en nourriture et boisson est il moins enclin à acheter des articles qu’il peut trouver le lendemain sans faire des centaines de kilomètres et moins cher sur la toile. Pour nous c’est moins l’occasion de rencontrer un bouquiniste avec des raretés.
Depuis qu’il y a des manifestations aériennes, elles connaissent des hauts et des bas. Notre époque n’échappe pas à ces cycles. Je ne doute pas que dans un futur proche, nous aurons encore de bons prétextes pour nous occasionner des torticolis à suivre le nez en l’air, les évolutions d’un spectacle aérien.
Si vous êtes nostalgique des évènements aériens du passé, une rubrique leur est dédiées sur aviation.brussels https://aviation.brussels/search?q=meetings et bonne saison !