Un ciel pour bombardiers
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Par une chaude nuit d'été, sept cents bombardiers de la R.A. F. décollent de l’aérodrome champêtre de Warley Fen pour effectuer un raid massif de routine sur la Ruhr.
Caractéristiques
Format | 13,5 x 20,7 x 2,9 cm |
Nbr. de pages | 281 |
Finition | Cartonné |
Année d’édition | 1972 |
Langue | Français |
Collection / Série | Collection VÉCU |
Editeur | Collection Romans |
Description
Par une chaude nuit d'été, sept cents bombardiers de la R.A. F. décollent de l’aérodrome champêtre de Warley Fen pour effectuer un raid massif de routine sur la Ruhr.
Sam Lambert, un pilote qui s'apprête à accomplir sa quarante-sixième mission, critique violemment cette stratégie de destruction sauvage. A Kroonsdijk où se camoufle un terrain de chasseurs de nuit allemands sous aspect d'une ferme hollandaise, l'aryen parfait qu'est le pilote Victor von Lowenherz est choqué par les excès du régime qu'il sert, tandis que dans la bourgade d'Altgarten, August Bach, le commandant de la station de radar Ermine s'aperçoit trop tard qu'il est amoureux.
Le destin de ces trois étrangers, celui de leurs amours, de leurs camarades, de leurs compatriotes se trouve mêlé, uni au cours de cette nuit d'événements grotesques et dramatiques car cinq mille tonnes de bombes incendiaires et d'explosifs destinés au cœur de l'industrie lourde allemande sont lâchés par erreur sur Altgarten. Le massacre qui en résulte en l'air comme au sol ne laisse ni vainqueurs ni vaincus.
Le récit sans passion infiniment détaillé, que Len Deighton fait de ces vingt-quatre heures est impressionnant. Le lecteur ne peut s'abriter derrière l'écran de l'ignorance ou l'excuse de l'éloignement. Qu'il se trouve dans la carlingue d'un bombardier en flammes, sous des tonnes de décombres dans une cave que l'eau envahit lentement, dans le silence tendu d'une salle de contrôle ou devant un hôpital qui s'écroule sur ses morts vivants, il subit, avec les personnages de ce livre qu'il a appris à connaître, les conséquences définitives d'un monde robot.
Sam Lambert, un pilote qui s'apprête à accomplir sa quarante-sixième mission, critique violemment cette stratégie de destruction sauvage. A Kroonsdijk où se camoufle un terrain de chasseurs de nuit allemands sous aspect d'une ferme hollandaise, l'aryen parfait qu'est le pilote Victor von Lowenherz est choqué par les excès du régime qu'il sert, tandis que dans la bourgade d'Altgarten, August Bach, le commandant de la station de radar Ermine s'aperçoit trop tard qu'il est amoureux.
Le destin de ces trois étrangers, celui de leurs amours, de leurs camarades, de leurs compatriotes se trouve mêlé, uni au cours de cette nuit d'événements grotesques et dramatiques car cinq mille tonnes de bombes incendiaires et d'explosifs destinés au cœur de l'industrie lourde allemande sont lâchés par erreur sur Altgarten. Le massacre qui en résulte en l'air comme au sol ne laisse ni vainqueurs ni vaincus.
Le récit sans passion infiniment détaillé, que Len Deighton fait de ces vingt-quatre heures est impressionnant. Le lecteur ne peut s'abriter derrière l'écran de l'ignorance ou l'excuse de l'éloignement. Qu'il se trouve dans la carlingue d'un bombardier en flammes, sous des tonnes de décombres dans une cave que l'eau envahit lentement, dans le silence tendu d'une salle de contrôle ou devant un hôpital qui s'écroule sur ses morts vivants, il subit, avec les personnages de ce livre qu'il a appris à connaître, les conséquences définitives d'un monde robot.