La 8TH AIR PARADE
Prix régulier 100,00 € TTC 6%
Caractéristiques
Finitions | Cartonné ( reliure à dos carré ) |
État | Occasion très bon état |
Nb. de pages | 192 |
Année d'édition | 2006 |
Langue | Français |
Format | 23.5 x 31.5 x 2 cm |
Auteur | Gregory Pons |
Editeur | HISTOIRE & COLLECTIONS |
Description
Les groupes de bombardiers lourds américains en Angleterre de 1942-1945.
AVANT-PROPOS
Les photographies et documents présentés dans cet ouvrage proviennent de la collection de l'auteur. Ils sont extraits d'albums de photos réalisés à l'époque, dont chacun constitue une pièce unique témoignant du quotidien des aviateurs américains affectés aux unités de bombardement lourd en Angleterre. La durée moyenne de leur tour d'opérations était d'environ 6 mois, et nombre d'entre eux avaient le mal du pays. Le courrier était leur principal soutien psychologique, même si la censure veillait à son contenu. Les loisirs n'étant pas toujours à proximité des bases, certains aviateurs occupèrent leur temps libre à confectionner ces albums souvenir. Si certains d'entre eux disposaient d'appareils photographiques personnels, il arrivait bien souvent que des tirages des clichés pris par les photographes attachés aux unités soient dupliqués par le laboratoire et redistribués pour illustrer ces albums ou compléter l'envoi d'un courrier aux Etats-Unis. Les photos que prirent ces hommes au cours de leurs missions et de leur séjour en Angleterre constituent, aujourd'hui, un précieux témoignage.
Jusqu'au débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944, les bombardiers constituèrent le seul moyen de porter le feu dans les rangs de l'ennemi. Leurs missions quasi quotidiennes, de jour pour les USAAF, et de nuit pour les appareils de la Royal Air Force, permirent d'ouvrir et d'entretenir un front à l'Ouest. Les collisions en vol, la navigation, le vol en formation, la chasse ennemie, la défense antiaérienne, les problèmes mécaniques, la météo, constituèrent autant de difficultés que les équipages devaient affronter à chaque mission. La précision, parfois toute relative, des bombardements en raison des règles inhérentes à la balistique, coûta la vie à des centaines de milliers de civils, dont bon nombre travaillaient, de gré ou de force, dans l'industrie d'armement ennemie. Toutefois, il est indéniable que la campagne de bombardement de jour menée par l'aviation américaine, si coûteuse en hommes et en matériel qu'elle fut, constitua une menace permanente permettant de soulager l'allié soviétique.
L'aviation allemande, sans cesse provoquée au combat, finit par être usée jusqu'à la corde. Ce qui permit aux Alliés de s'assurer la maîtrise du ciel et d'emporter finalement la victoire. Même si la production aéronautique du Reich ne fut que partiellement perturbée par les bombardements, le manque de pilotes, la destruction des voies de communications et des sites de production de carburant finirent par acculer les Nazis à la défaite.
Regardons les visages de ces hommes, nous leur devons notre liberté.
Cet ouvrage est dédié à la mémoire des 47 000 aviateurs de la 8th Air Force morts au combat pour la libération de l'Europe.
Grégory Pons
À Charlotte et Martin