INTERPRETE VOLANT Avec la 72e Escadrille de Liaison Americaine 1944-1945
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Prix régulier 25,00 € TTC 6%
Le 9 septembre 1944, Jean Ably devient interprète de la 72e escadrille de liaison attachée au quartier général de la 7e armée américaine. A partir de notes prises dans un carnet, il restitue ainsi les conditions de vie très privilégiées de ces aviateurs de l’Armée de l'air américaine en campagne.
Caractéristiques
Format | 12 x 19 x 2 cm |
Nbr. de pages | 223 |
Finition | Broché |
Particularités | Pages non coupées |
Aviation belge | Oui |
Année d’édition | 1946 |
Langue | Français |
Etat du livre | Bon état |
Auteur | Jean Ably |
Editeur | Arthaud (Paris) |
Description
Le 9 septembre 1944, Jean Ably devient interprète de la 72e escadrille de liaison attachée au quartier général de la 7e armée américaine. A partir de notes prises dans un carnet, il restitue ainsi les conditions de vie très privilégiées de ces aviateurs de l’Armée de l'air américaine en campagne. Cette expérience insolite vécue par un jeune Français représente un des principaux intérêts du livre. L'auteur ne participe pas à des opérations de combat à proprement dit, son statut et les missions de cette escadrille relevant d’un tout autre domaine. Son travail consiste surtout à réquisitionner des logements à proximité des terrains d’aviation utilisés par l’escadrille. Celle-ci reste stationnée en France jusqu’au 25 mars 1945, date à laquelle elle est transférée à Kaiserlautern en Allemagne. Elle se révèle ensuite très mobile, et ce jusqu’à la fin de la guerre. Parlant l’allemand, Jean Ably cherche à sonder le coeur des populations civiles confrontées à une défaite imminente. De fait, leur adhésion au parti national-socialiste, au passé comme au présent, reste le thème de réflexion central de son récit. Il évoque par ailleurs le délabrement général dans lequel l'Allemagne est désormais plongée. Le 10 mai 1945, il a l’occasion de voir brièvement Goering, avant que celui-ci ne soit transféré en lieu sûr. Il décrit l’ancien Reichsmarschall comme un ’monstre penaud’ (194). Le 10 juin 1945, il retrouve l’aéroport d’Eybens, près de Grenoble, l’endroit même où il avait rejoint l’armée américaine neuf mois plus tôt.