DOCAVIA N° 9 - RECORDS FRANÇAIS DE DISTANCE ( 1919 - 1939 )
Product image 1

Product image 2

Product image 3

Product image 4

Product image 5

Product image 6

Product image 7

Prix régulier 30,00 € TTC 6%
Ce très bel ouvrage - lequel contient de nombreuses photographies et une poignée d'illustrations - est un hommage aux appareils et aviateurs français, détenteurs de records de distance ( 1919 - 1939 ).
Caractéristiques
Format | 25 x 18 x 3 cm |
Nbr. de pages | 262 |
Finition | Reliure collée |
Année d’édition | 1978 |
Langue | Français |
État du livre | Bon état, jaquette un peu abîmée |
Auteur | Jean Liron |
Collection / Série | Collection DOCAVIA |
Éditeur | ÉDITIONS LARIVIÈRE |
Description
avant - propos
( … ) Battre un record, c'est non seulement aller au - delà de ce qui a pu être accompli au préalable dans une catégorie précise, mais c'est aussi effectuer une prouesse dont le caractère reste, hélas, des plus provisoire. Un record peut être comparé au célèbre rocher de Sisyphe.
Il est évident que l'Homme, de par sa propre nature, a des limites qu'il ne peut franchir, même riche d'hormones rapportées. La machine qu'il conduit dans les airs n'a par contre que peu de limites. Si, au cours des années vingt, un grand nombre d'échecs dans les tentatives visant la traversée de l'Atlantique Nord fut relevé, le fait provient d'une certaine inconscience de la part d'équipages pleins d'excès de confiance à vouloir être les premiers à réussir un tel exploit, convaincus, puisqu'ils avaient échappé à la guerre, qu'une part de chance leur était réservée.
Un record ne peut être improvisé. Il nécessite et exige une longue préparation, le hasard n'étant sollicité, comme dans tout acte humain, que pour une faible part.
( ... ) Une fois le matériel volant choisi, l'homme qui conduira la machine doit posséder, outre une très forte résistance physique, de grandes qualités professionnelles augmentées des connaissances techniques indispensables.
( ... ) Lorsque l'homme, après bien des expériences sans résultats probants, eut enfin à sa disposition un nouvel outil qui devait lui permettre de vaincre la pesanteur puis d'acquérir l'évolution libre dans les trois dimensions de l'espace, son premier objectif fut de rester détaché du sol le plus longtemps possible. L'ère des records débute en 1906.
( ... ) Après les meetings d'aviation où le public, nombreux, doit se contenter de découvrir quelques aéroplanes plus au sol qu'en vol,... ( ... ) ... vient le temps où l'homme - aviateur désire aller plus haut, plus vite et plus loin que son confrère - volant.
La France va alors, sous l'égide de la Fédération Aéronautique Internationale ( F.A.I. ), établir la totalité des premiers records d'aviation. ( ... ) À la veille du premier conflit mondial, la majorité des records du monde restent français, sur du matériel français. ( ... ) Si, immédiatement après la fin des hostilités de 1918, le monde des records n'appartient qu'à des machines de guerre hâtivement transformées, les premiers modèles étudiés spécialement pour des performances de distance n'apparaissent qu'en 1925, et sous risque privé du constructeur.
Les avions qui vont voir le jour, à la suite du " comité des prototypes ", seront avant tout des modèles destinés à tenir l'air le plus longtemps possible, sans égard pour les qualités intrinsèques de la tenue de vol.
( ... ) Malgré le concours financier de l'État, les grandes firmes constructrices commencent, après 1927, à s'essouffler. ( ... ) Les appareils de records étaient, pour des raisons d'économie de poids, démunis de toutes " commodités " jugées superfétatoires par ailleurs.
( ... ) La technologie sans cesse développée engendrant de nouveaux records, seuls les incursions humaines en direction des astres lointains peuvent être, à ce jour, considérées comme des raids au sens où on entendait ce mot, il y a un demi - siècle*.
* En 1928.