7 numéros de "les mordus du modélisme" *** TOP OFFER ***



Prix régulier 49,00 € TTC 6%
Caractéristiques
Finition | Agrafé |
État | Bon |
Nb. de pages | 24 |
Langue | Français |
Collection / Série | les mordus du modélisme numéros |
Format | 21 x 28 x 0.2 cm |
Auteur | Illustrations de Gill Van Dessel |
Éditeur | ROSSEL ÉDITION |
Description
7 numéros de les mordus du modélisme
EN ROUGE : les indisponibles, soit le 5, le 8 et le 9.
N°1_ L’AVIATION FRANÇAISE 1939-40 (1973)
N°2_ LES AVIONS DU DÉBARQUEMENT 6 juin 1944 (1973)
N°3_ 8e ET 9e U.S. AIR FORCE PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE (1973)
N°4_ L’AÉRONAUTIQUE MILITAIRE BELGE 1914-1940 (1973)
N°5_ LA BATAILLE D'AFRIQUE DU NORD 1941-42 (1975)
N°6_ LA LUFTWAFFE LA CHASSE DE JOUR (avions à hélices) (1975)
N°7_ MESSERSCHMITT 109 FOCKE-WULF 190 (1976)
N°8_ LES AVIONS DE L’OTAN VI (1976)
N°9_ LES AVIONS DE L’OTAN VII (1977)
N°10_ ABC DU MODÉLISME (1977)
Texte de Gaston Botquin (*)
Illustrations de Gill Van Dessel
(*) sauf pour
N°4 _ texte de Georges Schmidt
N° 5-8-9 _ texte de Guy Caufriez
N°6 _ texte de Georges Van Damme
A propos du N°1_ L’AVIATION FRANÇAISE 1939-40 (1973) par J. ROUGEVIN-BAVILLE, Ex Conservateur du Musée de l'air français.
Je ne suis pas personnellement un « mordu du modélisme ». Mais je m'intéresse naturellement aux efforts des « mordus » pour faire revivre sous forme de maquettes les avions français, et s'il s'agit comme ici des chasseurs de 39/40, mon intérêt s'étend du plan technique au plan sentimental du fait que j'appartenais au GC 111/2, un des groupes de chasse qui opérèrent sur la Belgique en mai 1940. C'est donc avec une pointe d'émotion que j'ai pris connaissance du travail réalisé par M. BOTQUIN avec une minutie remarquable et un souci scrupuleux de respecter les couleurs et les marques, bien que, comme le fait remarquer l'auteur, les règles officielles variaient souvent et ont été appliquées avec une grande fantaisie. Cette monographie des chasseurs français de 39/40 fait connaître les matériels avec leurs qualités et leurs défauts :
— le Morane, si agréable à piloter, mais dont les performances étaient déjà dépassées lorsqu'il arriva en escadre et dont la capacité de était ridiculement faible ;
— le Curtiss robuste dont l'armement à commande électrique était si efficace, surtout pour le type à 6 mitrailleuse ;
— le magnifique Dewoitine, enfin, qui arriva trop tard et dont certains groupes ne furent équipés que... pour traverser la Méditerranée. Puisse cette plaquette rappeler la lutte inégale menée par la chasse française qui, au prix de très lourdes pertes, remporta quelque 900 victoires et dont le chef, le général d'HARCOURT, a pu dire : « Elle peut être fière de la tâche accomplie. Il n'a pas dépendu d'elle que les événements trouvent une autre issue ».
A propos du N°2_ LES AVIONS DU DÉBARQUEMENT 6 juin 1944 (1973) par G. HALLEUX, Cdt. de Bord 747, Ex. Flying-officer 349 (Belgian) Squadron
Si les souvenirs d'une guerre, qu'elle ait été grande ou petite, ne peuvent être agréables, il est cependant des images qui éveillent au cœur de ceux qui vécurent ces temps troublés, une espèce de nostalgie. Parmi celles-ci, il en est, je crois, des avions utilisés pour le débarquement. Les ingénieurs, techniciens, mécaniciens étaient arrivés à tirer un maximum de tout ce que leur science ou leur adresse pouvaient apporter. Depuis des années, sans ménager les efforts, ils s'efforçaient, d'un côté comme de l'autre, de faire « un peu mieux » que ceux d'en face. Le résultat, le voici présenté dans cet ouvrage. La vue de ces mécaniques, fines, racées, toujours prêtes à bondir malgré les ans, ne peut que ranimer en nous la flamme secrète brûlant encore, pour l'une ou l'autre de ces beautés. Beauté parfois cruelle ! Mais que ne pardonne-t-on pas à celle que l'on aime, car nous ne voyons plus que sa grâce, ou même avec respect... sa férocité. Nous ignorons les insignes belliqueux et préférons admirer la coupe d'une aile, l'arrondi d'un empennage ou un empattement particulièrement réussi. N'est-ce pas encore grâce à leurs créateurs que les avions d'aujourd'hui permettent à une multitude de jouir de vacances et de voyages en toute sérénité vers des lieux relativement impossibles à atteindre il y a quelques années à peine. Félicitons et remercions les auteurs qui avec précision et fidélité nous offrent ces images. Je convie le lecteur à feuilleter cet album lui souhaitant d'y trouver le plaisir que j'y ai trouvé moi-même.
A propos du N°4_ L’AÉRONAUTIQUE MILITAIRE BELGE 1914-1940 (1973) par M. TERLINDEN Lt-colonel Avi. B.E.M. Président des Amis du Musée de l'Air et de l'Espace (A.E.L.R)
Depuis ses débuts, en 1910, l'AVIATION MILITAIRE BELGE a utilisé un nombre très varié d'appareils d'origine diverse. À ce titre, elle présente un grand intérêt pour le chercheur et offre souvent une « livrée » nationale pour le maquettiste fureteur. C'est avec d'autant plus de plaisir que je vois paraître ce fascicule, qu'il est de nature à développer l'enthousiasme des jeunes pour ce que nous tentons de faire revivre au sein de la section « Air et Espace » du Musée de l'Air du Cinquantenaire, à Bruxelles. Mais je me félicite surtout de constater combien cet ouvrage, et la collection en général, atteint le but proposé. À savoir fournir aux jeunes maquettistes une documentation à la fois claire et complète qui les dispense de recourir aux kilos de documents du spécialiste mordu, ou à des fonds importants, pour réaliser des modèles aussi proches que possible de la réalité.
A propos du N°5_ LA BATAILLE D'AFRIQUE DU NORD 1941-42 (1975 par CHARLES T. DELCOUR, Général-major Avi. e.r. (Ancien pilote de « Beaufighter à la Desert Air Force.)
C'est au cours des campagnes du Moyen-Orient que s'élaborèrent progressivement les concepts stratégiques alliés relatifs à la mise en œuvre combinée des forces terrestres, navales et aériennes. En 1940, seule la doctrine allemande de la bataille aéroterrestre était bien au point. Du côté allié, les deux armes traditionnelles (terre et mer) n'étaient pas convaincues du bien-fondé des théories avancées par les aviateurs. En Afrique du Nord, les campagnes' vont se dérouler sur un théâtre stratégique simplifié à l'extrême, une route constituant l'axe de progression obligatoire, route bordée : d'un côté, par des déserts qui permettent toutes les manœuvres d'enveloppement dont rêvent les tacticiens : peu de barrières naturelles pour freiner les progressions ; de l'autre côté, par une mer offrant toutes les ressources de l'appui naval et quelques plates-formes pour les aviations des deux camps. Lentement, l'armée et la marine alliées comprendront qu'aucune liberté d'action n'est possible tant que leur aviation n'a pas conquis la suprématie aérienne et n'est pas à même de fournir un appui à leurs opérations. Des généraux comme Montgomery comprendront même que l'appui indirect est plus important pour la bataille terrestre que l'appui direct. Et cela, comme dirait le commentateur sportif national, « il faut le faire ». Rommel, lui, était un fonceur. Il l'a prouvé, une fois de plus, en juin 1942 en progressant de Tobrouk à El Alamein. Mais il y arrivera à bout de ressources, l'aviation alliée les ayant détruites, comme elle détruira les renforts envoyés par mer et par terre. C'est pourquoi ce magnifique manœuvrier se verra finalement rejeté jusqu'en Tunisie. Des aviateurs belges, volant dans des escadrilles de la Royal Air Force et de la South African Air Force, ont participé aux victoires alliées en Afrique. Charles Roman (dont la base de Beauvechain porte le nom) y gagna sa D.S.O. et sa D.F.C. ; Jan Ceuppens, Frans Burniaux, Gaston Dieu et Annez de Taboada y conquirent leur D.F.C. Mais citer tous les héros belges du Moyen-Orient et toutes leurs victoires serait trop long… Vous trouverez dans cette brochure les avions ayant participé aux combats en Afrique du Nord, qui furent la répétition générale de ceux qui se déroulèrent ensuite pour libérer l'Europe. Aujourd'hui encore, leurs carcasses parsèment le désert. Certains des nôtres y sont ensevelis.
A propos du N°6_ LA LUFTWAFFE LA CHASSE DE JOUR (avions à hélices) (1975) par le Colonel Raymond Lallemant
Mon ami Gill commence la série « Luftwaffe » par les « Messerschmitt-1C» » et « Focke Wulf 190 ». À tout seigneur, tout honneur, les pilotes qui combattirent à bord de ces prestigieux chasseurs furent les privilégiés de la Luftwaffe. Si le « 109 » était déjà fameux avant-guerre, c'est le 17 août 1941 que Maurice Choron et Vicky Ortmans, pilotes légendaires français et belge du « 609 », découvrirent les tout nouveaux « FW-190 » au cœur d'un terrible combat à la verticale de Saint-Orner. Ils en revinrent touchés, exténués et abasourdis par les performances de cet avion et avec des idées différentes : Vicky prétendait avoir eu affaire à un « Me. 109 » équipé d'un moteur radial, et Maurice, lui, croyait avoir reconnu le « Bloch-152 ». Il est étonnant de voir ce que notre officier de renseignements Frank Ziegler, auteur de « Story of 609 Squadron » est parvenu à dessiner, à l'époque, des caractéristiques du « 190 » en interprétant les informations recueillies auprès de nos pilotes. Mes félicitations vont à Gill, j'ai retrouvé sur ces merveilleuses planches plus d'un écusson rencontré dans le ciel des Flandres.